Bien que le CNRP, parti d'opposition, ait affirmé une manifestation pacifique, des affrontements ont été signalés à la fin de la journée. La manifestation n'a pas respecté l'autorisation du ministère de l'Intérieur en terme de nombre de participants. Des camps ont été également établis. Dimanche après-midi, les manifestants ont détruit les barrières de la police dans la zone interdite autour du Palais royal. L'affaire a été arrangée rapidement avec une concession de la police.
A 21 heures, policiers et manifestants se sont affrontés à la porte de l'Est de Phnom Penh. Selon la police, les manifestants ont mis feu à un commissariat à Chak Anger Leu, district de Mien Chay, Phnom Penh. Des milliers de policiers mobiles et anti-émeutes ont été mobilisés pour rétablir l'ordre dans cette zone.
La manifestation de l'opposition a suscité des préoccupations sur la sécurité à Phnom Penh et perturbé la vie de la population locale. Dimanche, le ministère cambodgien de l'Education et de la Formation a décidé de reporter l'examen des élèves du primaire qui devait avoir lieu les 16 et 17 septembre à la fin du mois. Un grand nombre de magasins à Phnom Penh ont fermé leurs portes. Le 14 septembre, les ambassades des Etats-Unis et d'Australie ont averti leurs citoyens de la situation à Phnom Penh durant les manifestations du CNRP.
Le parti d'opposition entend ignorer le ministère de l'Intérieur et continuer d'organiser des manifestations les 16 et 17 septembre, bien que le CNRP et le Parti du peuple du Cambodge (PPC) aient une réunion le 16 septembre pour régler leurs désaccords.
Le CNRP a également affirmé qu'il boycotterait la première session de l'Assemblée nationale de la 5e législature, prévue le 23 septembre. -VNA
Des affrontements ont éclaté dimanche soir entre les policiers et les partisans du Parti du sauvetage national du Cambodge (CNRP) participant à une manifestation tenue le même jour à Phnom Penh pour protester contre les résultats des législatives du 28 juillet.