Cette année, la reprise économique au Japon, en République de Corée, à Taïwan, en Malaisie..., qui s'accompagne d'une hausse des besoins en main-d'oeuvre étrangère, laisse augurer pour le Vietnam de belles opportunités en matière d'envoi de travailleurs.

Sur le marché japonais, une convention sur l'envoi d'aides-soignants et d'infirmiers qualifiés vietnamiens, conclue lors de la visite du Premier ministre Nguyen Tan Dung au Japon, a ouvert une nouvelle opportunité pour les travailleurs vietnamiens.

La République de Corée, quant à elle, accordera cette année des priorités au recrutement de travailleurs vietnamiens, avec le chiffre de 15.000 personnes envisagé, dont 11.700 dans la production et la fabrication, 1.000 dans la construction, 1.000 dans l'agriculture et 1.300 dans la pêche.

En Malaisie, environ 140 entreprises vietnamiennes sont autorisées à envoyer des travailleurs dont 200.000 occupent actuellement des postes dans l'industrie manufacturière, la construction, l'agriculture, les services de santé à domicile. Les travailleurs vietnamiens, considérés comme laborieux et intelligents, sont hautement appréciés.

Après une période d'interruption due à la situation politique, la Libye est de nouveau prête à recevoir de la main-d'oeuvre étrangère. Selon Nguyen Ngoc Quynh, chef du Département de gestion des travailleurs à l'étranger, la Libye est de plus en plus stable et la période de reconstruction a débuté. Selon les prévisions, des travailleurs vietnamiens partiront pour ce pays en juin prochain.

Afin d'atteindre cette année l'objectif de 90.000 travailleurs envoyés à l'étranger, des mesures synchroniques devront être prises, a-t-il également souligné.

Actuellement, le Japon, la République de Corée, Taïwan, la Malaisie restent les premiers marchés pour la main-d'oeuvre vietnamienne à l'étranger, avec plus de 200.000 personnes, soit 40% du total (plus de 40 pays et territoires).

Cette année, en dehors de ces marchés "traditionnels", le Vietnam compte aussi en exploiter de nouveaux, également très prometteurs, tels que Australie, Nouvelle-Zélande, Canada et certains pays européens dont Finlande et Suède, a indiqué le chef-adjoint du Département de gestion des travailleurs à l'étranger, Le Van Thanh. - AVI