Biodiversité-Eau : l’ONU appel à des efforts concertés

À l'occasion de la Journée internationale de la biodiversité, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a rappelé mercredi que l'eau et la diversité biologique constituent d'importantes sources de réflexion pour la communauté internationale, qui s'efforce d'accélérer son action en vue de réaliser les Objectifs du Millénaire pour le Développement et de définir un programme pour l'après-2015.
À l'occasion de laJournée internationale de la biodiversité, le secrétaire général desNations unies, Ban Ki-moon, a rappelé mercredi que l'eau et la diversitébiologique constituent d'importantes sources de réflexion pour lacommunauté internationale, qui s'efforce d'accélérer son action en vuede réaliser les Objectifs du Millénaire pour le Développement et dedéfinir un programme pour l'après-2015.

« Nous vivons dansun monde où l'approvisionnement en eau est de plus en plus précaire, oùla demande dépasse souvent l'offre, où la qualité de l'eau est souventloin d'atteindre les normes minimales. Si la tendance se maintient, iln'y aura pas assez d'eau à l'avenir pour répondre à la demande », aaffirmé M. Ban dans son message pour la Journée.

« Même sil'eau semble abondante sur notre planète, seule une toute petitequantité est disponible facilement sous forme d'eau douce », a-t-ilajouté. L'eau douce représente seulement près de 2,5% du volume totald'eau sur la Terre.

Le manque d'eau affecte presquel'ensemble de la planète et plus de 40% de la population mondiale. Si latendance actuelle se poursuit, 1,8 milliard de personnes seronttouchées par le manque d'eau d'ici 2025, a prévenu l'Organisation pourl'alimentation et l'agriculture (FAO).

« La diversitébiologique et les services rendus par les écosystèmes sont essentielspour pérenniser l'approvisionnement en eau. Les écosystèmes influent surles ressources en eau, aux niveaux local, régional et mondial, ainsique sur leur qualité. Les forêts contribuent à réguler l'érosion dessols et à préserver les ressources en eau et leur qualité. La présencede zones humides peut réduire les risques d'inondation », a expliqué M.Ban.

« La diversité biologique des sols permet de maintenirl'apport en eau pour les cultures. En intégrant des solutionsécologiques à l'aménagement urbain, nous pouvons améliorerl'approvisionnement en eau dans nos villes, où le stress hydrique peutêtre particulièrement élevé du fait de l'urbanisation rapide ».

Lethème choisi pour la Journée internationale de la biodiversité cetteannée est « l'eau et la biodiversité » et cela coïncide avec ladésignation par l'ONU de 2013 en tant qu'«Année internationale de lacoopération dans le domaine de l'eau ».

«L'eau douce, labiodiversité, le fonctionnement des écosystèmes et le développementhumain sont intimement liés», a pour sa part déclaré la directricegénérale de l'UNESCO, Irina Bokova dans son message pour la Journée.

«Larénovation de l'infrastructure naturelle, à savoir la restauration desécosystèmes dégradés et la protection de leur biodiversité, peut être unfacteur clé de la croissance économique et de la réduction de lapauvreté tout en contribuant à l'adaptation au changement climatique etla réduction des risques de catastrophe», a-t-elle ajouté.

Conscientede l'importance de la diversité biologique, l'Assemblée générale desNations unies a souhaité que le Plan stratégique pour la diversitébiologique 2011-2020 de la Convention sur la diversité biologique serve àl'élaboration du programme de développement pour l'après-2015. L'andernier, la Conférence de l'ONU sur le développement durable, Rio +20, apris acte du rôle que jouent les écosystèmes pour préserver la quantitéet la qualité des ressources en eau.

«En cette Journéeinternationale de la diversité biologique, je demande à toutes lesparties à la Convention sur la diversité biologique qui ne l'ont pasencore fait de ratifier le Protocole de Nagoya sur l'accès auxressources génétiques et le partage juste et équitable des avantagesdécoulant de leur utilisation, et de nous aider ainsi à bâtir l'avenirque nous voulons », a déclaré le secrétaire général. – VNA

Voir plus

Des gardes forestiers patrouillent dans la forêt de protection de Nui Dinh, dans le quartier de Phu My, à Hô Chi Minh-Ville. Photo : VNA

Hô Chi Minh-Ville lance un inventaire forestier pour soutenir la croissance durable

Le Département de l’agriculture et de l’environnement de Hô Chi Minh-Ville a lancé un inventaire forestier complet pour la période 2024-2025 afin de fournir des données précises sur la superficie forestière, les réserves et les stocks de carbone, contribuant ainsi à la gestion publique et aux objectifs de développement durable.

Photo d'illustration. Source: VNA

Journée internationale de la protection de la couche d’ozone : promouvoir des solutions de refroidissement durables

Le ministère de l'Agriculture et de l'Environnement a organisé ce lundi 15 septembre un atelier à l'occasion de la Journée internationale de la protection de la couche d'ozone 2025. Intitulé « 40 ans de la Convention de Vienne : de la science à l'action globale », l'événement avait pour thème « Actions en faveur de la couche d'ozone vers une transition verte : promouvoir la coopération intergouvernementale et public-privé ».

La tortue à tête jaune est inscrite dans le Livre rouge du Vietnam et sur la liste des espèces menacées de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Photo: VNA

Relâcher dans la nature une tortue à tête jaune à Con Dao

Le Comité de gestion du Parc national de Con Dao a récemment reçu et remis en liberté dans son habitat naturel une tortue à tête jaune (Indotestudo elongata), une espèce de tortues terrestres de la famille des Testudinidae, confiée par la Station radar 32 (Régiment 294, Division 367, Armée de l’air et de la défense anti-aérienne).

Le Centre de sauvetage, de conservation et de développement des espèces constitue à la fois un refuge et un « hôpital » unique en son genre, où des dizaines d’animaux sauvages rares et menacés retrouvent soins et vitalité avant de regagner leur habitat naturel. Photo : VNA

À Cát Tiên, soigner pour redonner vie aux espèces menacées

Les cris retentissants des doucs à pattes noires, des gibbons à joues jaunes et d’autres primates animent la forêt du parc national de Cát Tiên. Niché au cœur de cette réserve, le Centre de sauvetage, de conservation et de développement des espèces constitue à la fois un refuge et un « hôpital » unique en son genre, où des dizaines d’animaux sauvages rares et menacés retrouvent soins et vitalité avant de regagner leur habitat naturel.

Les prévisionnistes analysent les données du système Smartmet pour diffuser des bulletins de prévision et des alertes précoces en cas de catastrophes naturelles au Centre national de prévision hydrométéorologique. Photo : nhandan.vn

Application de l'intelligence artificielle à la prévision et à l'alerte des catastrophes naturelles

Ces dernières années, le Vietnam a été durement touché par des catastrophes naturelles et les effets du changement climatique, avec une augmentation des typhons, des inondations, des sécheresses et des glissements de terrain. Face à ces défis, l'intelligence artificielle (IA) s'impose comme un outil essentiel pour améliorer l'efficacité de la prévision et des alertes, contribuant ainsi à réduire les pertes humaines et matérielles.

Photo d'illustration: VNA

Hô Chi Minh-Ville : le projet de zones à faibles émissions suscite un vif intérêt de la part des habitants

Hô Chi Minh-Ville s'apprête à expérimenter des zones à faibles émissions (ZFE) dans son centre urbain ainsi qu'à Cân Gio et Côn Dao, marquant une étape importante dans le contrôle de la pollution métropolitaine. Cette initiative, qui promet d'influencer directement le quotidien et le bien-être des résidents, suscite un vif intérêt au sein de la population.

Vue aérienne de la forêt de pins dans la province de Thanh Hoa (Centre), en mars 2024. Photo: VnExpress

Le Vietnam vend un million de crédits carbone supplémentaires

Le gouvernement a adopté une résolution autorisant la cession d’un million de tonnes de CO2 issues des forêts plantées de la région Centre-Nord à la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), membre du Groupe de la Banque mondiale.