Entre janvier et avril, la province de Binh Thuân (Centre) a exporté 7.451 tonnes de fruit du dragon pour un montant de 5,27 millions de dollars, a fait savoir le Service provincial de l’industrie et du commerce cité par le Journal de Binh Thuân.

Ces produits provinciaux sont essentiellement exportés vers l’Asie, dont la Chine qui demeure le plus grand consommateur avec 2,64 millions de dollars, devant l’Indonésie (1,33 million de dollars) et la Thaïlande (420.000 dollars).

Lors de ces 4 premiers mois, le prix d’exportation de ce produit a été de 707,4 dollars/tonne, en hausse de 26% en glissement annuel.

Par rapport à la même période de l’année passée, les exportations nationales de fruit du dragon ont enregistré une baisse de 31,13% en volume et de 13,18% en valeur. Excepté la Chine où la baisse a été tant en volume qu’en valeur, les autres marchés ont connu une chute en volume mais une hausse en montant, tels l’Indonésie, la Thaïlande, les Émirats arabes unis.

La Chine a pris de politiques prioritaires en vue d’encourager les paysans locaux à la culture et au développement du pitaya dans les provinces du Guangxi et du Guangdong. Dans les années à venir, la production chinoise de pitaya pourrait répondre à la demande domestique et viser l’exportation.

D’autres marchés comme Taiwan (Chine), la Malaisie, l’Indonésie, la Thaïlande, le Cambodge, le Laos et les États-Unis sont aussi en train de développer cette culture.
Binh Thuân est connue pour être le royaume des fruits du dragon avec une production de plus de 500.000 tonnes par an. Cultivé autrefois comme une plante d’agrément, le fruit du dragon a permis aujourd’hui à ces habitants de sortir de la pauvreté et de s’enrichir grâce à l’exportation. - VNA