Binh Dinh, berceau des arts martiaux traditionnels

Réputée pour son art du combat, la province de Binh Dinh souhaite présenter à l’UNESCO un dossier sur ses arts martiaux traditionnels en vue de leur classement au titre de patrimoine culturel immatériel de l’Humanité.

VietnamPlus - Les arts martiaux coulent depuis très longtemps dans les veines des habitants de Binh Dinh. Cette province du Centre a témoigné de nombreux exploits des héros nationaux, dont les trois frères Nguyên Nhac, Nguyên Huê et Nguyên Lu, considérés comme les "Tam Kiêt Tây Son", trois leaders du soulèvement des Tây Son à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle.

Leurs exploits retentissants et ceux du roi Quang Trung (1753-1792) durant le processus d’établissement des troupes Tây Son, ainsi que les victoires sur les envahisseurs successifs ont laissé à cette terre sacrée un legs glorieux.

La pagode Long Phuoc, commune de Phuoc Thuan, disctric de Tuy Phuoc est considérée comme un centre des arts martiaux de Binh Dinh. On ne peut ignorer les actions d’éclat de cette pagode comme du succès retentissant des arts martiaux de Binh Dinh, «terre ancestrale» des arts martiaux vietnamiens, dont les maîtres sont des bonzes.

Les arts martiaux traditionnels de Binh Dinh sont devenus un patrimoine culturel pas seulement provincial mais aussi national. Ils ont même été reconnus patrimoine national immatériel en 2014.

À l'heure actuelle, la province compte près de 180 écoles d'arts martiaux et clubs d'arts martiaux traditionnels, avec plus de 12.000 élèves inscrits.

« J'apprends les arts martiaux depuis 5 ans et je sens que ma santé est meilleure. J'ai appris à être calme et à contrôler ma colère. Apprendre les arts martiaux pour améliorer la santé, pas pour se battre ».

« Le but des apprenants en arts martiaux est de toujours s'améliorer, d'améliorer leur intelligence, leur force physique pour aider les gens, avoir de bonnes compétences, faire du bon travail dans la société et pour tout le monde. » -VietnamPlus