Aujourd’hui, les bivalves du Vietnam comme les palourdes, les coquilles, les huîtres et les moules s’exportent dans 42 pays et territoires du monde.
Cette information a été communiquée lors du colloque “Évaluation des potentiels de production et d’export des mollusques bivalves du Vietnam” qui a eu lieu le 25 aoȗt à Hô Chi Minh-Ville, dans le cadre de l’exposition Vietfish 2015.
Selon le rapport de l’Association des producteurs et des exportateurs de produits aquatiques du Vietnam, sous l’égide de laquelle ce colloque était placé, en 2014, les ventes à l’étranger de ces bivalves ont dégagé près de 80 millions de dollars correspondant à une croissance annuelle de 10,7%.
Le top neuf des importateurs comprend l’Union européenne, les États-Unis, le Japon, l’Asie du Sud-Est, la République de Corée, la Chine, Hongkong (Chine), l’Australie, Taïwan (Chine) et le Canada, les deux premiers représentant à eux seuls 87% des exportations nationales.
Plus de 40 millions de dollars d'exportations
Lors de ce 1er semestre, leur exportation s’est établie à 40,21 millions de dollars pour une progression de 4,6% en variation annuelle. Il s’agit principalement de produits congelés ou transformés. Entre 2013 et 2014, Vietnam était le premier fournisseur de meretrix - une sorte de petite palourde - de l’Union européenne en occupant de 65 à 75% des parts de marché.
La VASEP estime nécessaire d’augmenter les exportations de metetrix en 2015 du fait que de grands importateurs comme les États-Unis, le Japon, la République de Corée, l’Union européenne et l’Australie avaient déjà augmenté en 2014 leurs importations de ce coquillage de 5 à 25%, et de même pour les coquilles Saint-Jacques, les huîtres et les moules.
L’association professionnelle vise un chiffre d’affaires de 85 millions de dollars pour tout 2015, soit une croissance de 5% en un an.
Selon le rapport du Département général de l’aquaculture du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, la superficie d’élevage de bivalves dans l’ensemble du Vietnam pourrait atteindre 236.483 ha dans les provinces littorales.
Actuellement, seulement 150.000 ha du littoral sont pleinement exploités avec l’élevage de 26 espèces dont cinq sont d’une valeur économique élevée.
Lors du colloque, les économistes et les gestionnaires ont également proposé des mesures de développement de l’élevage de ces espèces. Ainsi, le Département général de l’Aquaculture acompte aménager, réexaminer et ajuster la répartition des zones d’élevage, se consacrer davantage à la recherche scientifique, notammen en génétique, ainsi que dans le contrôle de l’environnement et des épidémies, ce en vue d’améliorer la qualité des produits. -CVN/VNA