Ces dernièresannées, l’indice de ressources humaines dans le secteur de laconstruction a connu une forte croissance. De près de 2 millions depersonnes en 2005, il est passé en 2010 à 3,1 millions de personnes,soit une augmentation de 1,57 fois.
Toutefois, le développementde ressources humaines a également révélé ses limites. Selon leministère de la Construction, le nombre de travailleurs qualifiés estencore trop modeste, en particulier dans les segments de l’aménagementet de l'architecture. Cette situation a eu des conséquences avérées pourla gestion urbaine comme pour le développement du secteur de laconstruction. Les conditions d’emploi de ce personnel ont aussi eu uneincidence certaine sur sa productivité. Les ouvriers de ce secteur sontinsuffisants et souvent peu qualifiés, de sorte que les ressourceshumaines ne répondent toujours pas encore aux exigences et au taux decroissance du secteur.
Selon le ministre de la ConstructionTrinh Dinh Dung, cet aménagement s’inscrit dans l’application de laStratégie de développement des ressources humaines pour la période2011-2020, qui a donc fixé pour objectif de porter à 65% le taux detravailleurs qualifiés d’ici 2020.
Pour l’atteindre, ceministère accordera une priorité à l’aménagement d’un réseaud’enseignement propre à ce secteur, au développement des investissementsdans la construction d’infrastructures au service de ces formationsprofessionnelles, ainsi qu’à l’amélioration des compétences de gestiondu secteur de la construction et de développement urbain. Dans cetteoptique, cet aménagement place donc à un premier plan l'édification d'uncorps d'enseignants hautement compétents à même de former un personnelde qualité. Il prévoit, dans la droite ligne de ce qui précède, unagrandissement des établissements d’apprentissage professionnel et unediversification des modalités de formation afin de répondre à tous lesbesoins du secteur en termes de corps de métier. - AVI
Les pêcheurs engagés pour lever le « carton jaune » de la pêche INN
Ces dernières années, dans la ville de Huê, les pêcheurs sont devenus de véritables « gardiens de la mer », en respectant strictement les règles contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). Grâce à une coordination étroite avec les gardes-frontières et les autorités locales, chaque navire est suivi et ses données sont vérifiées, contribuant ainsi à la transparence du secteur et aux efforts visant à lever l’avertissement de l’Union européenne (UE).