Selon l'économiste Deni Friawan,du Centre de stratégies et d'études internationales, le nombre de FTAASEAN est faible et ceux-ci sont peu exploités par les entreprisesrégionales dans leurs activités commerciales. Seules 16-17 % desentreprises s'en servent en Indonésie, 24 % en Malaisie, 31 % au Vietnamet 61,3 % en Thaïlande.
Le taux d'utilisation des FTAAMS est plus élevé. En Indonésie par exemple, 32 % des entreprisesprofitent de l'accord de libre-échange entre leur pays et le Japon.
En effet, les FTA AMS ont plus de privilèges pour des produits-clé parrapport aux FTA ASEAN et leurs demandes sur l'origine des produits sontmoins compliquées. Raison pour laquelle les PME régionales n'apprécientpas les FTA ASEAN. Par ailleurs, les PME manquent d'informations sur cesaccords.
Devant cette situation, les Philippines ontlancé une grande campagne sur les FTA ASEAN afin d'encourager leurs PME àmieux profiter de ces accords. Résultat : 76,1 % des entreprisesphilippines exploitent l'accord de libre-échange entre l'ASEAN,l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
Ce taux au Vietnam est de 15,9 %, de 24,6 % en Thaïlande et de 1 % en Indonésie. -VNA
L'ASEAN entre dans un supercycle de croissance mené par le groupe MIT-PV
Selon Shan Saeed, économiste en chef mondial chez IQI Global (Malaisie), l'ASEAN s'apprête à entrer dans la période 2025-2026 avec une dynamique forte, ancrée par cinq économies clés : la Malaisie, l'Indonésie, la Thaïlande, les Philippines et le Vietnam (désigné par le groupe MIT-PV).