Ces trois pays et lesdix pays membres de l'ASEAN, le bloc régional de l'Asie du Sud Estdoivent "faire du sauvetage de ces vies leur première priorité enrenforçant de façon significative les opérations de recherche et desauvetage (...) et en facilitant leur débarquement", affirmentconjointement le haut-commissaire aux Réfugiés, Antonio Guterres, lehaut-commissaire pour les droits de l'Homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, lechef de l'Organisation internationale pour les migrations, William L.Swing, et Peter Sutherland, représentant spécial du secrétaire généralde l'ONU pour les migrations internationales et le développement.
Lesmigrants doivent être hébergés dans des zones sûres et dans desconditions humaines, soulignent-ils. Ils doivent recevoir des soinsmédicaux et pouvoir être auditionnés pour déterminer leur statut.
Laquestion des migrants en Asie du Sud-Est devient de plus en plusdramatique avec quelques milliers d'entre eux venus de Birmanie et duBangladesh qui se retrouvent à la dérive après avoir été abandonnés enmer par leurs passeurs.
En Asie du Sud-Est, cet exode duredepuis plusieurs années, mais il prend depuis quelques jours unetournure particulièrement catastrophique. Les filières clandestines seretrouvent soudain désorganisées par le nouvelle politique répressive dela Thaïlande.
Ne pouvant plus se rendre dans ce pays, traditionnelle voie de passage, les trafiquants ont abandonné en mer les migrants.
Ceuxqui ont réussi à rallier l'Indonésie décrivent des scènes d'horreur àbord des bateaux, sur lesquels les migrants s'affrontent pour le peu denourriture restant.
Le gouvernement du Myanmar s'est engagéle 19 mai à coopérer avec les partenaires régionaux et internationauxpour régler la question des migrants, à commencer par le rapatriement deplus de 500 victimes.
Le même jour, les Philippines et l'Australie ont réaffirmé fournir une aide humanitaire aux migrants bloqués en mer. -VNA