L'Association des victimes de l'agentorange/dioxine du Vietnam (VAVA) a lancé un appel au soutien àl'occasion du 50e anniversaire du début des épandages de ce produittoxique par l'armée américaine durant la guerre au Vietnam (10 août1961).
Elle a appelé le peuple vietnamien et les amis étrangers à accorder sonsoutien aux victimes vietnamiennes de l'agent orange/dioxine dans leurvie quotidienne, ainsi que dans leur combat pour la justice.
Lors de la première journée des 50 jours du mouvement d'action pour lesvictimes vietnamiennes, mais aussi pour que justice leur soit rendue,la VAVA a demandé à la partie américaine d'assumer sa responsabilitédes conséquences de l'agent orange sur le peuple vietnamien.
Elle a demandé aux compagnies chimiques américaines ayant fabriqué etvendu ce toxique à l'armée américaine pendant la guerre au Vietnam, àsavoir Dow Chemical et Monsanto, de reconnaître leur tort.
La VAVA a souhaité et salué les sentiments comme les activités deshabitants vietnamiens et des amis étrangers en faveur des victimes del'agent orange.
La vérité a été rendue publique. Lajustice devrait être respectée. Le soutien et l'aide aux victimesvietnamiennes de l'agent orange/dioxine ainsi qu'à celles souffrant desarmes chimiques dans le monde contribuent activement à l'oeuvre deprotection de la justice et de la paix dans le monde.
Depuis la fin de la guerre au Vietnam il y a 36 ans et malgré lessoutiens de nombre d'organisations et de particuliers vietnamiens etétrangers, les victimes de l'agent orange restent les plus pauvres etles plus misérables.
Pendant dix ans (1961-1971),l'armée américaine a épandu sur les champs de bataille au Sud duVietnam un total de 80 millions de litres de défoliants, contenant 400kilogrammes de dioxine. Environ 4,8 millions de Vietnamiens ont été ousont encore exposés à la dioxine, dont 3 millions en sont des victimesdirectes, selon la VAVA. -AVI
Mise en examen de Le Trung Khoa dans une affaire de propagande contre l’État
Le 17 novembre, le ministère de la Sécurité publique a annoncé que l’Agence de sécurité d’enquête du ministère avait engagé des poursuites contre Le Trung Khoa dans l’affaire « Production, stockage, diffusion ou propagande d’informations, documents ou objets visant à s’opposer à l’État de la République socialiste du Vietnam ».