L'enregistreur de vol a été remonté à la surface à 07H11 (00H11 GMT), deux semaines après la disparition de l'appareil reliant la ville indonésienne de Surabaya à Singapour, a annoncé le directeur de l'Agence chargé des recherches et des secours, Bambang Soelistyo. Le président du Comité national de sécurité des transports (KNKT), Tatang Kuriadi, a précisé qu'elle semblait en bon état et serait envoyée à Jakarta pour analyse. Celle-ci pourrait durer un mois.
La deuxième boîte noire, celle qui conserve les enregistrements des conversations dans le cockpit, a été repérée mais pas encore remontée à la surface. Elle est située dans la même zone mais semble coincée sous un morceau d'aile particulièrement lourd, compliquant la tâche des plongeurs.
Le vol QZ8501 de la compagnie malaisienne s'est abîmé le 28 décembre peu après le décollage. Selon les autorités indonésiennes, le pilote avait demandé à prendre de l'altitude pour éviter des nuages menaçants, mais n'avait pas reçu le feu vert du contrôle aérien en raison d'un trafic trop important dans ce secteur très fréquenté. Le contact entre l'appareil et le contrôle aérien avait été perdu peu après. L'Agence météorologique indonésienne a indiqué dans un rapport préliminaire publié sur son site que la météo avait été le "facteur déclenchant" de l'accident. Du givre pourrait avoir provoqué la chute de l'appareil, confronté à des nuages avec des températures de -80 à -85 degrés Celsius. Mais des experts ont mis en doute cette hypothèse, estimant que les informations disponibles étaient insuffisantes pour établir avec précision les causes de la catastrophe, et qu'il fallait attendre pour cela d'analyser les informations contenues dans les boîtes noires.
Seuls 48 corps ont été repêchés et les proches des victimes ont prié les autorités indonésiennes de se focaliser sur la recherche des disparus. -VNA
Des plongeurs indonésiens ont récupéré lundi une des deux boîtes noires contenant les paramètres de vol de l'avion d'AirAsia qui s'est abîmé en mer de Java le 28 décembre, avec 162 personnes à son bord, une avancée cruciale pour comprendre les circonstances de la tragédie.