Le projet "Améliorer la résilience au changementclimatique de la Réserve de biosphère du delta du fleuve Rouge" a étélancé vendredi dans la province de Nam Dinh (Nord).
Placé sous les auspices de l'Agence suédoise pour le développementinternational (SIDA), de l'Université de Stockholm, du Centre depréservation et de développement communautaire (MCD), du Comité degestion de la Réserve de biosphère du delta du fleuve Rouge, ce projetsera déployé d'ici au 30 septembre 2013 dans la commune de Giao Xuan,district de Giao Thuy.
Il a pour objectif d'harmoniserpréservation et développement à travers le renforcement de la gestiondes ressources naturelles et le développement durable des moyensd'existence.
Selon Nguyen Thu Hue, directrice du MCDVietnam, en 2013, la communauté et les parties concernées à Nam Dinhauront acquis des connaissances et compétences dans la résilience auchangement climatique, les normes de gestion des ressources marines etde développement des moyens d'existence appliquées pour cette Réserve.
Ce projet se concentre également sur la collaboration avec des expertssuédois afin d'établir un cadre d'évaluation des risques pour lesécosystèmes, d'organiser des cours de formation sur les méthodesd'évaluation des risques à l'intention des habitants locaux, dedéployer six campagnes d'élévation des connaissances pour 3.000-4.000habitants de la Réserve, d'organiser des consultations techniques,dialogues communautaires, et colloques sur la gestion des ressourcesnaturelles liées à la résilience au changement climatique.
L'Université de Stockholm aidera des étudiants vietnamiens à réaliserdes thèses de doctorat sur le projet de la Réserve de biosphère dudelta du fleuve Rouge et trois cours d'étude en Suède.
Près de 3.000 habitants de la commune de Giao Xuan et 175 membres desgroupes communautaires, des services décideurs de politiques,organisations sociales, instituts de recherche dans ce domainebénéficieront de ce projet. -AVI
L’irrigation intelligente mise en avant face à la sécheresse croissante
L’agriculture représente encore plus de 80% de la consommation totale d’eau du pays, ce qui exerce une pression croissante sur la sécurité hydrique et la pérennité de la production. Avec des sécheresses prolongées et des pénuries chroniques, le secteur est de plus en plus contraint d’abandonner les pratiques consommatrices d’eau au profit d’une irrigation efficace et résiliente face au changement climatique.