L'appel au soutien, ensemble, des victimes de l'agent orange dans le monde, notamment du Vietnam, a été lancé à la clôture de la deuxième conférence internationale des victimes de l'agent orange/dioxine, mardi à Hanoi.

L'appel a précisé que l'utilisation de l'agent orange pendant la guerre au Vietnam était un crime de guerre et un crime contre l'humanité. Les conséquences de cet acte perdurent sur des générations... La douleur des personnes exposées à la dioxine est devenue l'élément central de l'humanité au regard des conséquences de la guerre chimique. La solidarité internationale pour réclamer justice en faveur de ces victimes est de plus en plus répandue.

A travers cet "Appel", le comité d'organisation a officiellement appelé les participants à cette conférence comme les humanistes et pacifistes de ce monde à conjuguer leurs actions pour soutenir les victimes de l'agent orange, notamment du Vietnam.

L'"Appel" a appelé les scientifiques, les médecins et les écologues, notamment des Etats-Unis, à concentrer leurs efforts sur les recherches scientifiques sur la dioxine et les moyens de mettre fin à ces effets, ce afin de soutenir les victimes vietnamiennes et de protéger les générations futures.

L'"Appel" a demandé au gouvernement américain et aux autres gouvernements ayant autorisé à utiliser l'agent orange pendant la guerre au Vietnam de rendre public tous les lieux où ce défoliant a été utilisé, déversé, enfoui...

Il a également exigé du gouvernement et des fabricants chimiques américains, notamment Monsanto et Dow Chemical, de prendre leurs responsabilités et de redoubler d'efforts dans le règlement des conséquences laissées par l'agent orange pour les Vietnamiens.

Le représentant de l'ambassade de Chine au Vietnam s'est rendu à la conférence pour remettre une somme de 5.000 dollars collectée par son personnel en faveur des victimes vietnamiennes de l'agent orange. -AVI