Le colloque sur la coopération économique Vietnam-Italie a eu lieu le 14 janvier à Rome. Un événement organisé par l’ambassade du Vietnam, la Confédération générale de l’industrie italienne (Confindustria) et l’Union des industriels et entreprises de la région du Latium (Unindustria), qui s’inscrivait dans le cadre des Journées culturelles du Vietnam à Rome.

A ce colloque, les intervenants ont hautement apprécié les potentiels du Vietnam, un pays asiatique dynamique doté d'une population jeune, importante, d'une main-d’œuvre de qualité. Ce pays, au rythme de croissance de 5-6% par an, attire depuis longtemps l’investissement direct étranger.

Malgré cela, l’investissement italien au Vietnam reste bien inférieur aux potentiels. En décembre dernier, l’Italie ne comptait que 57 projets au Vietnam, d'un fonds enregistré de 300 millions de dollars, se classant 29e dans la liste des 101 nations et territoires investissant dans le pays.

Le Vietnam et l’Italie viennent de devenir des partenaires stratégiques, une grande opportunité d’accélérer les échanges commerciaux et d’augmenter l’investissement italien au Vietnam, d’après l’ambassadeur vietnamien Nguyen Hoang Long. Autre point remarquable, le Vietnam procède à des changements considérables dans ses politiques d’attraction des fonds d’investissement et d’intégration internationale.

En 2014, de nombreuses délégations d’entreprises italiennes sont venues sonder le marché vietnamien, dont certaines de régions dynamiques telles qu'Emilie-Romagne et Toscane. Et le Vietnam a ouvert des bureaux de représentation commerciale à Milan et dans la région de l'Emilie-Romagne.

La région du Latium a apprécié les potentiels du Vietnam en termes d'investissements, selon le ministre régional pour le Développement économique de Latium, Guido Fabiani. Il a affirmé que sa région étudierait de près les opportunités d’investissement.

Le vice-ministre italien du Développement économique, Carlo Calenda, a souligné que son pays pourrait intensifier sa coopération économique avec le Vietnam dans divers domaines tels techniques, technologies et fabrication de machines. Ce vice-ministre a aussi reconnu que les entreprises des deux pays n’exploitaient pas bien les potentiels de coopération, ce à cause du manque d’informations et de l'exploitation insuffisante des intermédiaires commerciaux.

Selon des données, la valeur des échanges commerciaux bilatéraux s’est élevée l'an passé à 3,5 milliards de dollars. Les dirigeants des deux pays se sont engagés à porter ce chiffre à 5 milliards de dollars en 2016.-VNA