Vietnam-Italie : pour que le Vietnam ne soit pas simplement un potentiel
A ce colloque, les intervenants ont hautement apprécié
les potentiels du Vietnam, un pays asiatique dynamique doté d'une
population jeune, importante, d'une main-d’œuvre de qualité. Ce pays, au
rythme de croissance de 5-6% par an, attire depuis longtemps
l’investissement direct étranger.
Malgré cela,
l’investissement italien au Vietnam reste bien inférieur aux potentiels.
En décembre dernier, l’Italie ne comptait que 57 projets au Vietnam,
d'un fonds enregistré de 300 millions de dollars, se classant 29e dans
la liste des 101 nations et territoires investissant dans le pays.
Le Vietnam et l’Italie viennent de devenir des partenaires
stratégiques, une grande opportunité d’accélérer les échanges
commerciaux et d’augmenter l’investissement italien au Vietnam, d’après
l’ambassadeur vietnamien Nguyen Hoang Long. Autre point remarquable, le
Vietnam procède à des changements considérables dans ses politiques
d’attraction des fonds d’investissement et d’intégration internationale.
En 2014, de nombreuses délégations d’entreprises
italiennes sont venues sonder le marché vietnamien, dont certaines de
régions dynamiques telles qu'Emilie-Romagne et Toscane. Et le Vietnam a
ouvert des bureaux de représentation commerciale à Milan et dans la
région de l'Emilie-Romagne.
La région du Latium a
apprécié les potentiels du Vietnam en termes d'investissements, selon le
ministre régional pour le Développement économique de Latium, Guido
Fabiani. Il a affirmé que sa région étudierait de près les opportunités
d’investissement.
Le vice-ministre italien du
Développement économique, Carlo Calenda, a souligné que son pays
pourrait intensifier sa coopération économique avec le Vietnam dans
divers domaines tels techniques, technologies et fabrication de
machines. Ce vice-ministre a aussi reconnu que les entreprises des deux
pays n’exploitaient pas bien les potentiels de coopération, ce à cause
du manque d’informations et de l'exploitation insuffisante des
intermédiaires commerciaux.
Selon des données, la
valeur des échanges commerciaux bilatéraux s’est élevée l'an passé à 3,5
milliards de dollars. Les dirigeants des deux pays se sont engagés à
porter ce chiffre à 5 milliards de dollars en 2016.-VNA