Le couple s’est lancé dans ce projet car il «aime» cette région basaltique et veut défendre ses valeurs traditionnelles.
Lê Tuân a débuté sa collection en 1992, après des voyages dans lesvillages de la région. «Mon but est d’ouvrir un musée sur le TâyNguyên», partage-t-il.
Il apprécie particulièrementles anciens tambours. Professeur de karaté, ses nombreux élèvesl’informent souvent des endroits où il peut en trouver.
Lê Tuân explique que beaucoup d’habitants ont dû se résoudre à vendreleurs objets à cause de difficultés économiques. Lui et son épouse lesont donc rachetés.
Bijoux, jarres et métier à tisser
La collection de la famille de Lê Tuân compte plus de 3.000 articles.Ces objets se divisent en quatre groupes principaux : objets de la viequotidienne, parures, outils de travail et instruments de musique.
Bols en céramique, en cuivre et en terre cuite, jarres d’alcool etpirogue composent la catégorie objets de la vie quotidienne.
Celle des parures est forte d’une centaine de boucles d’oreilles, debracelets, de ceintures et de toilettes portées quotidiennement ou pourles fêtes.
Les outils de travail comprennent un métier à tisser, des objets pour la teinture et la chasse.
Tandis que gongs, tambours d’ethnies Arap, Pi et M’nông prô sont compilés dans la catégorie instruments de musique.
À noter que Lê Tuân possède 137 tambours de l’ethnie Arap et unecentaine de jarres d’alcool avec des ornements fins. – VNA