Le gouvernement thaïlandais a approuvé mardi un budget de 3,38 milliards de bahts, l'équivalent de 118 millions de dollars, pour l'organisation des élections législatives prévues le 2 février 2014.

Le meneur des manifestations anti-gouvernementales, Suthep Thaugsuban, a demandé d'ajourner ces élections pour réaliser une réforme politique pendant un an ou 18 mois. Cependant, le président de la Commission électorale de Thaïlande, Supachai Somcharoen, a déclaré que sa commission n'avait aucun autre choix que d'organiser les élections conformément au décret ratifié par le roi Bhumibol Adulyadej.

Après une réunion du cabinet tenue mardi, le Premier ministre thaïlandais, Mme Yingluck Shinawatra, a réitéré qu'elle ne démissionnerait pas malgré l'insistance des manifestants anti-gouvernementaux. En vertu de la Constitution, elle demeure le chef du gouvernement jusqu'à ce qu'un nouveau Premier ministre soit élu. Elle a également affirmé qu'elle saluait les idées de réforme politique avant de souligner que ce processus devait respecter la Constitution.

Pour ces prochaines législatives, le parti au pouvoir, le Puea Thai, a décidé de choisir Mme Yingluck Shinawatra et son beau-frère, Somchai Wongsawat, ancien Premier ministre, en tant que têtes de liste.

Le même jour, le principal parti de l'opposition en Thaïlande, le Parti démocrate, a organisé un congrès durant lequel l'ex-Premier ministre Abhisit Vejjajiva a été réélu président d'un nouveau comité exécutif de 35 membres. Ce parti devrait prochainement annoncer sa participation ou non à ces élections. -VNA