La Commission électorale thaïlandaise a validé mardi l'élection de Mme Yingluck Shinawatra en suite des législatives du 3 juillet dernier.

Cette décision est considérée comme un progrès qui rapproche Mme Yingluck Shinawatra du poste de Premier ministre de la Thaïlande, à la tête d'un nouveau gouvernement de coalition centré sur le parti Puea Thai.

Elle était très attendue, car plusieurs observateurs craignaient une invalidation qui aurait sans nul doute provoqué la colère des "chemises rouges".

Tous les candidats élus devraient voir leur élection en tant que député validée par la Commission électoral. S'agissant de Mme Yingluck Shinawatra, cette dernière a statué sur des plaintes motivées par les conditions de sa campagne électorale.

La Commission doit encore approuver l'élection de 105 autres députés pour atteindre le nombre minimum de sièges requis de 475, qui ouvrira la possibilité de convoquer l'Assemblée nationale.

L'Alliance du peuple pour la démocratie, un mouvement royaliste et ultra-nationaliste qui avait appelé à voter "non" - c'est-à-dire au vote blanc - pour ces dernières élections, a déposé un autre dossier demandant l'annulation de l'ensemble du scrutin au motif que deux millions d'électeurs n'auraient pu voter.

Selon la Constitution thaïlandaise, cette commission électorale doit statuer dans les trente jours suivant du scrutin sur l'élection de 475 de 500 députés afin que la nouvelle assemblée puisse tenir sa première session pour élire son président. Deux ou trois jours après celle-ci, elle doit tenir une deuxième session sur convocation de son président pour élire le Premier ministre qui formera le gouvernement du pays. -AVI