Le secrétaire général du Comité national de sécurité thaïlandais, Paradorn Pattanabut, a déclaré le 19 janvier que les manifestations contre le gouvernement thaïlandais risquaient d'être plus violentes cette semaine.

Les autorités prendront des mesures rigoureuses pour protéger les habitants. En dehors de la Loi relative à la sécurité intérieure, le gouvernement thaïlandais examinera l'application du décret relatif à l'état d'urgence.

Le même jour, deux explosions et des tirs ont retenti dans l'après-midi du 19 janvier au Monument de la Victoire, une des intersections du centre-ville occupées par les manifestants qui réclament depuis plus de deux mois le départ de la Première ministre Yingluck Shinawatra.

Selon le bilan du Centre des secours Bangkok, 28 personnes ont été blessées.

Il s'agit du deuxième attentat à la bombe contre des manifestants anti-gouvernementaux depuis le lancement le 13 janvier de l'opération visant à paralyser Bangkok dans une tentative d'évincer la Première ministre par intérim Yingluck Shinawatra, avant la tenue d'élections anticipées le 2 février.

Le dernier incident grave avait eu lieu le 17 janvier, lorsqu'un engin apparemment de type grenade avait explosé dans un défilé auquel participait le leader du mouvement Suthep Thaugsuban, faisant un mort et une quarantaine de blessés.

Selon l'enquête de la police, l'explosion a été le méfait d'au moins de deux personnes qui se sont mêlées dans la foule des manifestants.

Le même jour, le ministre du Bureau gouvernemental de Thaïlande, Varathep Rattanakorn, a déclaré qu'il ne fallait pas organiser une rencontre entre le gouvernement et le Comité national des élections sur la proposition d'ajournement de l'élection générale prévue le 2 février prochain. -VNA