Thaïlande : la "paralysie" de Bangkok continue
Les
militants ont menacé d'empêcher les fonctionnaires de travailler dans
plusieurs ministères afin d'augmenter la pression sur le Premier
ministre, Mme Yingluck Shinawatra.
Alors qu'ils
continuaient de bloquer plusieurs carrefours clé du centre de Bangkok,
plusieurs milliers d'entre eux se sont également rassemblés devant le
siège des Douanes.
"Nous avons fermé le Département mais
pas les points de contrôles des Douanes. Nous allons voir comment la
situation va évoluer", a déclaré à l'AFP le directeur des Douanes, M.
Rakop Srisupaat.
Les manifestants ont également prévu mardi d'assiéger les ministères du Travail et des Technologies de l'information.
Une frange radicale des manifestants a menacé de s'en prendre à la
Bourse de Thaïlande et au siège du contrôle aérien si Mme Yingluck
Shinawatra ne quittait rapidement pas son poste.
Le
vice-Premier ministre Surapong Tovichakchaikul a affirmé que le
gouvernement était capable de maîtriser la situation et qu'il prendrait
des mesures pour assurer la sécurité des touristes et le maintien des
vols aériens.
Les autorités ont prévenu qu'elles étaient
prêtes à prononcer l'état d'urgence si des violences se produisaient à
Bangkok où près de 10.000 policiers et 8.000 soldats sont mobilisés,
mais invisibles autour des manifestants.
Le 13 janvier,
les Etats-Unis ont appelé toutes les parties en présence à travailler
ensemble pour diminuer les tensions, avant de déclarer apprécier les
efforts du gouvernement pour éviter les violences à l'occasion des
manifestations. -VNA