Selon la plupart des juges, une telle révision affaiblira les fonctions du parlement thaïlandais.
En novembre 2013, la Cour avait rejeté une autre demande dugouvernement concernant l'élection par le peuple de la totalité desmembres du Sénat.
La Commission nationaleanti-corruption (NACC) thaïlandaise a annoncé mardi qu'elle allaitpoursuivre plusieurs centaines d'hommes politiques, la plupart du partiau pouvoir, en raison de leur tentative ratée de réformer laConstitution.
La NACC, dont le mandat inclut lespossibles abus de pouvoir, a blanchi mardi 73 hommes politiques, dontMme Yingluck Shinawatra. Mais, 308 autres élus des Chambres haute etbasse du Parlement ont, selon son enquête préliminaire, enfreint la loien proposant ou en rédigeant des amendements à la Constitution quiauraient fait du Sénat une assemblée intégralement élue et non plus enpartie nommée. S'ils sont reconnus coupables, leurs dossiers seronttransférés au Sénat qui a le pouvoir de les interdire de politique pourcinq ans.
Le meneur des manifestationsantigouvernementales, M. Suthep Thaugsuban, a appelé à un rassemblementde masse le 13 janvier pour paralyser Bangkok. -VNA