L’élevage des crevettes à pattes blanches dans des zones sableusesincultes, mis en œuvre par la province de Quang Nam, est l'un desmodèles aquacoles les plus efficaces dans les provinces côtières duCentre. Quang Nam est l’une des localités qui a déployé ce modèle etelle compte désormais 300 ha de bassins, concentrés dans les districtsde Nui Thành et Thang Binh.
La crevetticulture sur sable,principalement l’élevage de la crevette géante tigrée, la province deQuang Nam l’a commencée en 2005. En 2007, certaines familles de laprovince ont appris les techniques d'élevage et ont commencé àl'appliquer.
Selon Nguyen Dinh Son, chef du Départementde l'agriculture et du développement rural, le district de Nui Thanh ala plus grande zone d'élevage des crevettes sur sable de la province,avec 183 ha en 2013. Les communes qui ont des modèles à haute efficacitésont Tam Hoà, Tam Tiên et Tam Hai.
Les autorités dudistrict ont élaboré un plan et ont donné des indications concernant lezonage. Des cadres du district et des fonctionnaires du ministère del'Aquaculture de la province de Quang Nam sont allés sur place pourguider les gens sur la façon de construire les plans d’eau.
Nous avons suivi Lê Van Phu, spcialiste d’aquaculture et vétérinaire,pour visiter des familles qui ont un modèle d'élevage de hauteefficacité dans le village de Hoà An (commune de Tam Hoà, district deNui Thành). « Dans le passé, Hoa An était le village le plus pauvre dela commune. Depuis que l'élevage des crevettes à pattes blanches estpratiqué, il a fait peau neuve», a confié Phu avec joie.
Àl'heure actuelle, la commune compte plus de 800.000 m² de bassins decrevetticulture. Les pionniers ont débuté en 2006, comme les familles deHuynh Van Quyên et Dô Van Luu. Phu a déclaré: «Au début, seulesquelques familles se sont lancées. A présent, 90% de la population deHoà An et plus de 50% de celle du village de Hoà Binh (commune de TamHoà, district de Nui Thành) vivent de cette filière».
Sur recommandation de Phu, nous sommes allés dans la famille de Pham Ngoc Thao, du village de Hoa An.
Selon Pham Ngoc Thao, cette année, c'est la 6ème que sa famillepratique cet élevage. Les premières années, sa famille avait 1-2 bassinspour élever les crevettes, mais 7 désormais. En moyenne, sa famille atrois récoltes par an. Chaque culture dure 90 jours. Après chaquerécolte, Thao demande aux travailleurs d’assainir les bassins.
Cette zone, a-t-il dit, est particulièrement appropriée pourl’astaciculture. La rivière Truong Giang coule le long du village, cequi permet de rejeter facilement l'eau après chaque récolte.
Dans chaque bassin, on peut laisser environ 40.000 alevins de crevettesd’un coût total de 3.500.000 dôngs. L'année dernière, sa famille arécolté 70 % du nombre des alevins. Un succès et le rêve de nombreuxéleveurs. Car l’élevage dépend de nombreux facteurs tels que météo,maladies.
La branche de l'Aquaculture de la province deQuang Nam mène également une enquête, et planifie la construction «d'étangs propres ». Selon ce plan, chaque ménage aura un étang privépour le traitement de l'eau avant son rejet dans l'environnement.
Sur le ferry qui s'éloignait du village de Hoà An, nous avons vuclairement les changements intervenus sur cette terre. Il y a quelquesannées, cette région était un vrai désert de sable. Maintenant, elle estdevenue l’«île des crevettes ». L'astaciculture a aidé les habitants dela commune pauvre de Tam Hoà à s'enrichir. VI/VNA