Réduire la pauvreté pour le développement durable
Selon le
rapport du comité, 34.700 milliards de dôngs (soit plus de 1,6 milliard
de dollars) ont été employés en 2014 au service de la lutte contre la
pauvreté, dont 30.800 milliards de dôngs issus du budget public. Ces
fonds ont directement contribué au recul de la pauvreté dans le pays, en
particulier dans les districts très défavorisés puisque le taux y est
passé de 38,2 % en 2013 à 33,2 % en 2014.
En général, le
taux de pauvreté du Vietnam en 2014 est de 5,8-6%, contre 7,8 % en 2013,
ce qui témoigne des efforts conjoints des ministères et secteurs
concernés dans la réduction de la pauvreté au service du développement
socioéconomique du pays.
Lors de la conférence, le Premier
ministre Nguyen Tan Dung a souligné qu’il faut favoriser l’accès aux
politiques contre la pauvreté au service du développement sur le long
terme du pays. En outre, il convient de réviser les mécanismes en
vigueur pour permettre à davantage de personnes d’en bénéficier et
renforcer la confiance envers le système politique.
Le
Parti et l’Etat vietnamiens, a poursuivi le chef du gouvernement,
accordent toujours une attention particulière aux personnes démunies.
"Pour
le monde entier, le bien-être social et l’équité sociale constituent
des valeurs fondamentales de l’humanité. Pour le Vietnam, l’éradication
de la pauvreté est définie comme un objectif pour le développement du
pays. Le Parti et l’Etat vietnamiens n’ont qu’un seul but : servir le
peuple, surtout les personnes ayant rendu des services méritoires à la
Patrie et les personnes démunies. Il faut mettre un terme à la pauvreté
pour que le développement sur la durée soit possible. C’est une mission
majeure et indispensable de chaque localité, un des critères
d’évaluation pour chaque antenne du Parti et des autorités des
provinces", a martelé le Premier ministre Nguyen Tan Dung.
Dans
cet esprit, le Comité central de pilotage de la réduction durable de la
pauvreté s’est efforcé d’atteindre les objectifs fixés par l’Assemblée
nationale en la matière, voire les dépasser. Concrètement, le taux de
familles pauvres devrait être ramené à moins de 5%, tandis que le taux
de districts démunis à moins de 30% cette année. - NDEL/VNA