Productrice de fleurs stabilisées, elle monte sa start-up à l'âge de 50 ans

Autrefois femme de ménage en Thaïlande, Lê Thi Viêt est retournée dans son pays natal pour créer sa start-up de fleurs stabilisées qui peuvent être conservées plusieurs années.
Productrice de fleurs stabilisées, elle monte sa start-up à l'âge de 50 ans ảnh 1 Lê Thi Viêt et ses fleurs placées sous verre.
Hanoï (VNA) - Autrefois femme de ménage en Thaïlande, Lê ThiViêt est retournée dans son pays natal pour créer sa start-up de fleursstabilisées qui peuvent être conservées plusieurs années en gardant l'apparencede fleurs fraîches.

Dans sa maison située dans le district de Nông Công,province de Thanh Hoa (Centre), Lê Thi Viêt est en train de former des employésau contrôle de la qualité des fleurs stabilisées, et à la technique pour lesplacer correctement dans les récipients en verre.

Il y a au total cinq employés et chacun s’occupe d’une étapede production. Les uns sont chargés du placement des fleurs, du repassage desfeuilles ou du collage des couvercles et les autres, du nettoyage. Ils sonttous attentifs car en plus de l’habileté, ce travail exige une extrême minutie.

Nouvelle tendance

Bien que belles, les fleurs finissent toujours par faner.Depuis l’Antiquité, les gens ont tout essayé pour conserver leur beauté, ce quia conduit à diverses techniques de préservation. Ces dernières années, unetechnologie de conservation avancée est née, et est de loin une des meilleuresméthodes de stabilisation des fleurs coupées. Les fleurs préservées sont ainsiappelées fleurs stabilisées.

La fleur stabilisée ne se fane pas tant qu’elle estmaintenue à une température et un taux d’humidité adéquat. Elle peut seconserver ainsi pendant trois à cinq ans sans problème. De plus, ayant subi desprocessus de décoloration et recoloration, elle possède un éventail de couleursnettement plus varié qu’une fleur lambda. Mais ce n’est pas la principaleraison pour laquelle ces fleurs sont si chères. Leur prix onéreux estessentiellement dû au fait que le matériel requis pour leur transformation estimporté du Japon, de l’Équateur et de la Colombie, notamment.

Les techniques auxquelles recourt Lê Thi Viêt sontprincipalement originaires du Japon. Mais retournons un peu en arrière, àl’époque où elle travaillait encore à l’étranger comme femme de ménage afin depayer ses dettes. Car c’est là-bas qu’elle a découvert l’existence de cettefleur.

Échecs et succès
Productrice de fleurs stabilisées, elle monte sa start-up à l'âge de 50 ans ảnh 2 Des fleurs qui peuvent être conservées trois à cinq ans.
En 1999, peu avant son départ, elle emprunte avec son maride l’argent et le couple investit dans la culture d’eucalyptus. Un projet quiéchouera rapidement. Dans l’impossibilité de payer ses dettes, Mme Viêt décidealors, en 2001, de partir en Thaïlande afin de trouver du travail. Employée audébut comme ouvrière, elle devient ensuite femme de ménage pour un jeune coupleet ses enfants.

Sur place, la quinquagénaire a vent de cette techniquesingulière et décide, avec sa patronne, de s’y essayer juste pour le plaisir."À cette époque-là, nous ne pensions pas commercialiser ces produits. Maisvu qu’ils faisaient fureur en Thaïlande, nous avons finalement décidé de lesvendre et ils ont fini par rapporter gros", raconte-t-elle.

En 2005, Lê Thi Viêt retourne au Vietnam à presque 50 ans,avec en poche une coquette somme d’argent. Elle emprunte des fondssupplémentaires à des proches afin de monter sa propre start-up. En plusd’avoir souvent été sous-estimée à ses débuts, l’entrepreneuse a surmontéd’autres difficultés, notamment la nécessité d’importer le matériel.

Le processus de conservation des fleurs comprend moultétapes différentes. Parmi elles, la phase de déshydratation qui dure unesemaine. Viennent ensuite le placement des fleurs dans les récipients adéquatset le processus d’imperméabilisation, étape finale cruciale permettant d’éviterl’oxydation des fleurs. Compte tenu d’un processus comprenant de nombreusesétapes et nécessitant un matériel coûteux, le produit fini est par conséquentlui aussi onéreux. Un produit plutôt inabordable pour la grande partie deshabitants de la campagne.

C’est pourquoi Mme Viêt a présenté ses fleurs à despropriétaires de magasins de la ville de Thanh Hoa. Il fallut attendre 2008pour la vente de son premier produit. Depuis, ses recettes ne font qu’augmenter.

Le succès est tel que la start-uppeuse a dû embaucherdavantage d’employés pour l’assister et il n’est pas rare que ses stocks soientépuisés en fin de journée. Pour le moment, les fleurs que Mme Viêt propose sontle chrysanthème et l’orchidée. La quinquagénaire envisage cependant de selancer à la conquête du lotus, fleur emblématique du pays, dansl’avenir.-CVN/VNA

Voir plus

L'actrice japonaise Akari Nakatani joue dans le court métrage «A Taste Like Nothing » du jeune réalisateur vietnamien Phan Bao Tuân. Photos : gracieuseté de Phan Bao Tuân

Le court-métrage vietnamien savoure une saveur internationale au Japon

Suscitant un vif intérêt et un avant-goût de succès, le court-métrage «A Taste Like Nothing» du jeune réalisateur vietnamien Phan Bao Tuân a été sélectionné et récompensé par un Prix d’excellence lors de la compétition du Festival international du film de Shinshu Suwa à Nagano, au Japon.

Valoriser le patrimoine culturel pour un avenir durable

Valoriser le patrimoine culturel pour un avenir durable

Plus de 4.000 ans d’histoire ont légué au peuple vietnamien un patrimoine culturel d’une richesse exceptionnelle et d’une grande diversité. Il constitue non seulement un bien précieux de la nation, mais aussi une ressource essentielle pour le développement durable du pays.

Kenshin Mizushima franchit la ligne d'arrivée du BIM Group IRONMAN 70.3 Phu Quoc 2025. Photos : Sunrise Events Vietnam

Mizushima et Ling gardent leur titre au BIM Group IRONMAN 70.3 Phu Quoc

Kenshin Mizushima et Ling Er Choo ont une fois de plus décroché leurs titres, remportant des victoires décisives lors du BIM Group IRONMAN 70.3 Phu Quoc 2025 qui a accueilli plus de 2.000 athlètes de 60 pays et territoires, marquant ainsi la plus grande course de l’histoire de l’événement.

En exposition, la statue de Tara Laksmindra-Lokesvara, vieille de 1.200 ans, un des 30 premiers objets reconnus comme trésors nationaux. Photo : SGGP

Dix-neufs trésors nationaux dévoilés au Musée de la sculpture cham à Dà Nang

Le Musée de la sculpture cham, situé dans la ville de Dà Nang (Centre), a inauguré mercredi 19 novembre une exposition spéciale intitulée « Trésors nationaux – Patrimoine au cœur de Dà Nang », dans le cadre des activités marquant le 20e anniversaire de la Journée du patrimoine culturel du Vietnam (23 novembre 2005 – 2025).

Ouverture de l'exposition « Trésors nationaux – patrimoine au cœur de Da Nang » à Da Nang. Photo: VNA

Da Nang présente 16 Trésors nationaux au public

À l'occasion du 20e anniversaire de la Journée du patrimoine culturel du Vietnam (23 novembre), le Musée de la sculpture cham de Da Nang a inauguré, dans l’après-midi du 19 novembre, l’exposition thématique « Trésors nationaux – patrimoine au cœur de Da Nang ».

Les premiers Championnats nationaux de kendo se dérouleront du 20 au 23 novembre à Ninh Binh. Photo : VKF

Ninh Binh accueillera les premiers Championnats nationaux de kendo

Organisés par la Fédération vietnamienne de kendo (VKF), ces championnats proposent un programme complet comprenant des stages de perfectionnement, des examens de passage de grade accrédités par la Fédération internationale de kendo (FIK) et des compétitions de combat.