Procès de l’agent orange : "Je ne suis pas solitaire"

Procès de l’agent orange : "Je ne suis pas solitaire", dit Trân Tô Nga

Militante, ancienne correspondante de la VNA, Trân Tô Nga a affirmé qu’elle n’est pas solitaire dans son procès contre des géants américains de la pétrochimie.

Hanoi, (VNA) - Militante, ancienne correspondante de l’Agence vietnamienne d’information (VNA) qui avait été exposée à l’agent orange pendant la guerre du Vietnam, Trân Tô Nga a affirmé qu’elle n’est pas solitaire dans son procès contre des géants américains de la pétrochimie.

Procès de l’agent orange : "Je ne suis pas solitaire", dit Trân Tô Nga ảnh 1 Mme Trân Tô Nga au seuil du meeting commémorant le 55e anniversaire de la Journée du désastre de l’agent orange, le 10 août à Hanoi. Photo:  baotintuc.vn

 "Derrière moi se tiennent des millions de victimes de l’agent orange du Vietnam et de nombreux autres pays", a déclaré la Française d’origine vietnamienne au quotidien Tin Tuc (Nouvelles) de la VNA, en marge du meeting commémorant le 55e anniversaire de la Journée du désastre de l’agent orange, mercredi à Hanoi.

En 2009, une cour internationale de conscience a été créée pour les victimes vietnamiennes de l’agent orange, mais seulement les Français pouvaient témoigner, et Mme Nga s’est retrouvée la seule victime pouvant aider les autres victimes.

Elle a commencé par refuser en raison de son âge puis, à cause de ce poison qui coule dans ses veines comme dans la terre de son pays, mais aussi pour ses enfants et ses petits-enfants qui ont été contaminés, et ses compatriotes dans le même cas, elle a accepté.

Trân Tô Nga, 74 ans, et son avocat, Me William Bourdon, assignent devant le tribunal de grande instance d’Evry (Essonne) 26 sociétés pétrochimiques, jadis fournisseurs de l’armée américaine.

Elle assure que les graves problèmes de santé de ses trois filles (l’une d’elles est décédée à l’âge de dix-sept mois) sont dus à sa propre contamination, dans les années 1960. Elle réclame une expertise médicale complète, et le versement d’indemnités par les sociétés mises en cause.

"Si le tribunal reconnaît que je suis une victime de l’agent orange, cela pourrait créer une jurisprudence en faveur des millions de personnes contaminées en lutte pour la justice et la réparation", a-t-elle indiqué.​

Procès de l’agent orange : "Je ne suis pas solitaire", dit Trân Tô Nga ảnh 2Mme Trân Tô Nga signe un livre de mémoires: Ma terre empoisonnée. La guerre du Vietnam y est omniprésente. L’agent orange aussi, qui dévasta son pays. Photo: Internet

Après six mois, 19 sociétés qui ont été assignées ont fait appel aux services de deux avocats chacune. Plus d’un an durant, six séances de mise en état ont eu lieu. "Avant que la procédure ne s’engage, mes avocats m’ont demandé si j’étais prête car elle sera longue et pénible", a-t-elle fait savoir au quotidien Tin Tuc.

"Si je suis en face des représentants des sociétés américaines, je leur demanderai de penser à ceux qui sont malheureux à cause de leurs faits, que ce soient ceux qu’ils aient accomplis volontairement ou +sur commande du gouvernement américain+. Mais le résultat est là, et il faut réparer ce désastre", a-t-elle affirmé en juin 2015 dans la cour du tribunal à des journalistes venus couvrir l’événement.

Entre 1961 et 1971, l’aviation américaine a déversé sur les forêts du pays environ 80 millions de litres de produits chimiques, dont 61% était de l’agent orange, un puissant herbicide qui contenait de la dioxine à haute dose. Le dommage causé à l’environnement a été immense et extrêmes furent les dommages corporels infligés.

Selon l’Association des victimes de l’agent orange/dioxine du Vietnam (VAVA), plus de 150.000 victimes de la deuxième génération d’après-guerre, 35.000 de la troisième génération, 2.000 de la quatrième génération, le pays compte plus de 4,8 millions de personnes directement exposées au défoliant, dont 3 millions en subissent encore les séquelles. – VNA

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