Pour le développement durable de la théiculture
Les besoins au
Vietnam comme à l'étranger de thé biologique certifié conforme aux
normes de sécurité alimentaire ont augmenté, mais le secteur vietnamien
du thé est confronté à nombre de défis résultant des exigences de
qualité et d'hygiène.
C’est ce qu’a estimé
l’Association vietnamienne du thé lors d’un séminaire international sur
ce produit récemment organisé dans la ville de Bao Loc, province de Lam
Dong (Hauts Plateaux du Centre), dans le cadre de la 4e Semaine de la
culture du thé.
Selon cette association, les pays
possèdent différentes réglementations de la qualité du thé, notamment
concernant les taux d’insecticides résiduels. C’est pourquoi le Groupe
intergouvernemental sur le thé (IGG) a préconisé une diversification de
ses produits.
Actuellement 70% des foyers producteurs de
thé au Vietnam emploient de bonnes méthodes culturales mais, néanmoins,
suivent encore trop pour la plupart les traditions, notamment dans
l'emploi d'insecticides et pour les opérations de fumage, a indiqué
Nguyen Thi Anh Hong, secrétaire générale de cette association. Elle a
ajouté immédiatement que si toutes les entreprises ont conscience de la
nécessité d’appliquer des normes ISO, une moitié d'entre elles a été
formée à l’agriculture durable, et seules 30% sont certifiées.
Le Vietnam est le cinquième exportateur mondial de thé, et le deuxième
de thé vert. Les superficies culturales du pays atteignent près de
124.000 hectares pour une production annuelle de 210.000 tonnes en 2012,
dont 160.000 ont été exportées pour un chiffre d’affaires de 243
millions de dollars. Les principaux marchés du thé vietnamien sont le
Pakistan, la Chine, Taïwan, l'Indonésie, la Russie, les Etats-Unis, la
Malaisie, la Pologne, l'Iran et l'Afghanistan. - AVI