Le ministère des Transports et des Communications a soumis au gouvernement le plan de réfection de la ligne Nord-Sud.
Selonson ministre Dinh La Thang, la pose de voies aux normesinternationales, c’est-à-dire de 1,435 mètre de largeur, est programmée.
Ce plan a été lancé en 2009. Lorsqu’elle sera achevée,cette ligne de 1.570 km avec 26 gares supportera une vitesse decirculation maximale de 350 km/h, ce qui ramènera le trajet entre Hanoiet Hô Chi Minh-Ville à 5 heures 40 minutes seulement.
«Depuisla résolution 11 du gouvernement de 2011, nous procédons à larestructuration de l’économie, de l’investissement public et desentreprises publiques. Toutefois, la stratégie ne convient plus à lasituation économique du pays, de sorte qu’il est nécessaire d’ajuster ceplan», a expliqué le ministre Dinh La Thang.
Actuellement,le ministre des Transports et des Communications a proposé augouvernement le projet de construction d’une ligne ferroviaire à grandevitesse à double voie aux normes internationales, permettant une vitessede circulation maximale de 200 km/h. Le ministre a soulignél’importance de moderniser la ligne Nord-Sud et, pour engager ceprocessus, la création d’un comité d’étude de faisabilité estnécessaire.
C’est l’Agence japonaise de coopérationinternationale (JICA) qui soutiendra le Vietnam dans cette tâche. Elleeffectuera une étude globale sur le plan national du développementferroviaire, dont la ligne Nord-Sud. Si le budget le permet, nouspourrons la construire selon le plan fixé. Sinon, la première phaseportera sur les tronçons Vinh- Hanoi et Nha Trang-Hô Chi Minh-Ville.
«Avecle développement du Vietnam, la construction de lignes à grande vitesseest inévitable car tout le monde utilise ce moyen de transport. Leministère a proposé le plan de construction d’une ligne où les ramespourront circuler à 160-200 km/h. Si cet ouvrage est réalisé, lespassagers pourraient prendre le petit-déjeuner à Hanoi avant de partiret boire un café le soir à Hô Chi Minh-Ville. Aujourd’hui, cela nedépend plus que du gouvernement», a indiqué M. Thang.
Ainsi,outre la ligne transvietnamienne actuelle, le pays possédera uneseconde à grande vitesse - même si ce n’est pas pour tout de suite - quipermettra de relier beaucoup plus rapidement les deux plus grandesmétropoles du pays tout en assurant une meilleure connectivité avec leréseau ferré régional.
Cette ligne transnationale à grandevitesse est très importante pour le développement socioéconomique dupays, de sorte que son étude de faisabilité sera réalisée avec descritères prudentiels élevés. -VNA