Cette nouvelleinitiative, lancée à la veille du sommet sur la nutrition pour lacroissance de Londres, vise à répondre aux besoins nutritionnels desfemmes pendant la grossesse et la période d'allaitement afin de réduirele nombre d'enfants souffrant d'une insuffisance pondérale ou de retardsde croissance à la naissance.
« Lorsqu'une mèresuit un régime alimentaire adéquat et équilibré avant et aprèsl'accouchement, son enfant se développe de manière optimale », déclarela directrice exécutive du PAM, Ertharin Cousin, dans un communiqué depresse. « En faisant en sorte que les femmes aient accès à des alimentsnutritifs, nous assurons un avenir sain et productif aux futuresgénérations ».
Le partenariat entre le PAM et leFNUAP soutient l'initiative des « 1000 jours » destinée à améliorer lanutrition pendant les 1000 premiers jours de la vie, dès le début de lagrossesse d'une femme jusqu'au deuxième anniversaire de son enfant.
« À la veille de la date butoir pour atteindre les Objectifs duMillénaire pour le Développement (OMD), la santé maternelle restel'objectif pour lequel les progrès ont été les plus lents», a indiqué ledirecteur exécutif du FNUAP, Babatunde Osotimehin.
«La nutrition maternelle peut jouer un rôle clé pour améliorer la santédes mères et des nouveau-nés. Selon les études, les programmes destinés àaméliorer l'accès aux aliments sains et à encourager les bonneshabitudes alimentaires chez les jeunes femmes peuvent réduire lamortalité maternelle et infantile. Cela permet également de fournir auxadolescents l'énergie et la force dont ils ont besoin pour rester àl'école et les préparer à intégrer le marché du travail », a-t-ilajouté.
Dans le cadre de ce partenariat, le PAM etle FNUAP prévoient de mettre en place des programmes pilotes au BurkinaFaso, en Sierra Leone et en Zambie. Les femmes participant à cesprogrammes pilotes recevront des compléments nutritionnels, y comprisles micronutriments essentiels comme le fer, l'acide folique et lecalcium, et ce en fonction de leurs besoins. - VNA

Les exportations thaïlandaises pourraient chuter en raison de nouveaux tarifs douaniers imposés par les États-Unis
Selon les prévisions de l'Université de la Chambre de commerce thaïlandaise (UTCC), la Thaïlande pourrait perdre jusqu'à 200 milliards de bahts (6,14 milliards de dollars) en valeur d'exportation cette année si les États-Unis imposaient de nouveaux droits de douane compris entre 25 et 36 % sur les produits thaïlandais.