Le ministère des Communicationset des Transports a organisé, le 1er avril, un sondage en ligne dans lecadre de la modernisation des gares routières. Et ce afin d’améliorer laqualité des services pour les passagers.
Selon les donnéesde ce ministère, le pays compte actuellement 478 gares routières, dontplus de 300 sont de 4e classe (à partir de 2.500 m² de superficie). Autotal, 213 sont gérées par des entreprises privées.
ÀHanoi, il n’y a que trois gares routières qui sont appréciées despassagers : My Ðình, Giáp Bát et Gia Lâm. Les infrastructures de cellede Luong Yên se sont dégradées. La station de Nuoc Ngâm est moderne,mais peut fréquentée. De nombreux voyageurs préfèrent attendre le busdans la rue au lieu de le prendre dans ces gares.
«Il y a encoredes gares routières qui ne satisfont pas aux normes fixées par leministère des Communications et des Transports, notamment en termes demodernité des infrastructures et de services. Les gares gérées par desprivés sont de meilleure qualité que les gares publiques, ou que cellesqui se situent dans les régions éloignées», a déclaré le vice-ministreLê Ðình Tho.
Par ailleurs, le modèle de direction des garesn’est pas global. Il n’existe pas de soutien ni de législation communepour les gares privées et publiques. Cette situation entraîne uneconcurrence déloyale. Les arrêts de bus illégaux sont légion. Certainsbus affiliés à une gare chargent et débarquent donc des passagers horsdes arrêts officiels. La circulation s'en trouve dégradée et laconfiance des gens dans ce type de moyen de transport diminuée.
«L’organisationdes gares n’est pas efficace. Certaines sont bondées alors que d’autressont désertes. Or, les organismes responsables ont les moyens pourrésoudre ce problème», a ajouté le vice-ministre.
L’informatique au service du contrôle des gares
Lesystème de surveillance des gares de Giáp Bát, de My Ðình et de GiaLâm, à Hanoi, est géré informatiquement. Des caméras ont été installéesdans les points cruciaux : salle d’attente, arrêts de bus, plate-formede débarquement, portes, guichets, etc. Ces trois gares sont donc biencontrôlées. L’ordre y est maintenu, surtout durant les périodes où lesgens se déplacent beaucoup. De plus, le problème des vendeurs au noirn’existe plus et les voyageurs sont informés du prix des billets et del’itinéraire grâce aux écrans LED placés près des guichets.
«L’informatiquepermet aussi de savoir si les contrôles techniques sont régulièrementeffectués, le nombre de violations du Code de la route et la qualité desservices des bus. Les voyageurs peuvent ainsi choisir les bus qu’ilsveulent prendre. Cette technologie très efficace devrait être appliquéedans d’autres gares prochainement», a commenté Lý Truong Son, chef duBureau de planification de la Société par actions des gares routières deHanoi. -CVN/VNA