La Malaisie, l'Indonésie etla Thaïlande font face à une pression internationale de plus en plusforte pour sauver ces milliers de migrants perdus en mer après avoir étéabandonnés par leurs passeurs, dont les filières ont été désorganisées.
"Nous sommes en contact avec le gouvernement" birman, et"j'espère qu'ils apporteront une réponse positive car ces réfugiés ontpour origine des problèmes internes dans lesquels nous ne pouvons pasnous ingérer", a déclaré le Premier ministre malaisien.
LeMyanmar, pays où vit 1,3 million de Rohingyas, minorité musulmane dansun pays très largement bouddhiste, est montré du doigt par ses voisins.Confrontés aux violences communautaires et aux lois discriminatoires,des milliers de Rohingyas ont choisi ces dernières années de fuir lepays par la mer pour rejoindre la Malaisie.
Les pressionsde la communauté internationale sont de plus en plus fortes sur les paysd'Asie du Sud-Est pour que ceux-ci viennent en aide aux quelques 8.000migrants à la dérive dans le golfe du Bengale.
LeDépartement d'État américain a indiqué que le secrétaire d'État, JohnKerry, s'était entretenu par téléphone avec son homologue thaïlandais"pour discuter de la situation des migrants dans la mer d'Andaman etévoquer la possibilité pour la Thaïlande de leur fournir des abristemporaires".
"Nous appelons les gouvernements de la régionà ne pas repousser les nouveaux bateaux qui arrivent", a déclaré leporte-parole du Département d'État, Jeff Rathke, alors que c'estjusqu'ici la politique adoptée par les pays de la région.
Il a appelé les gouvernements "à travailler ensemble rapidement, d'abord et avant tout pour sauver la vie des migrants".
Ledestin tragique de milliers d'exilés du Bangladesh ou du Myanmar fuyantla misère ou les persécutions dans leur pays d'origine fait écho audrame des migrants qui tentent de gagner l'Union européenne entraversant la Méditerranée.
En Asie du Sud-Est, cet exodedure depuis plusieurs années mais il prend depuis quelques jours unetournure particulièrement catastrophique. -AFP/VNA