Dans leur communiqué conjoint publié à l’issue de leur réunionannuelle de politique étrangère et de défense (AUSMIN 2014) à Sydney,les deux pays ont souligné leur intérêt commun dans le maintien de lapaix et de la stabilité, le respect du droit international, le commercelicite sans entrave, et le respect de la liberté de navigation et desurvol en ces mers.
Les deux pays ont égalementappelé les revendiquants à s’abstenir d’actions susceptibles d’augmenterles tensions et à clarifier et poursuivre leurs demandes en conformitéavec le droit international, y compris la Convention des Nations uniessur le droit de la mer de 1982.
Ils ont réaffirméleur soutien aux droits des revendiquants à chercher une résolutionpacifique des différends, y compris via les mécanismes légaux commel’arbitrage en vertu de la Convention sur le droit de la mer. Ils sesont opposés aux tentatives unilatérales pour changer le statu quo surterre ou sur mer par la menace ou l’emploi de la force ou de lacoercition.
Les deux pays ont souligné la nécessitépour les États demandeurs en Mer Orientale de s’appuyer sur le cadrepour la gestion des différends énoncé dans la Déclaration sur laconduite des parties en Mer Orientale de 2002, y compris l’engagementdes pays membres de l’ASEAN et de la Chine à "la pratique de la retenuedans la conduite d’activités qui pourraient complexifier ou exacerberles différends et porter atteinte à la paix et à la stabilité".
Les États-Unis et l’Australie ont encouragé les États demandeurs àparvenir à un consensus sur les types d’activités qui seraientacceptables et ceux à éviter dans les régions en litige.
Ils ont souligné qu’un arrangement volontaire pourrait servir de gestede bonne foi entre les parties et qu’il pourrait faciliter laconclusion rapide d’un Code de conduite en Mer Orientale. – VNA