Lors de la 2e journée du symposium international sur la Mer Orientale à Da Nang, les participants ont insisté de nouveau sur la nécessité que les parties fassent preuve de retenue et s'abstiennent de toute politique unilatérale susceptible de modifier le statu quo dans cette zone maritime.
Selon les spécialistes, les constructions et exhaussements de grande envergure dans l'espoir de faire de récifs et rochers des bases militaires dans les zones litigieuses en Mer Orientale, ou encore la création de zones d'identification aérienne au soutien de revendications, sont contraires au droit international. Ces actes qui aggravent la méfiance et complexifient la situation pourraient entraîner des conflits. La solution la plus appropriée actuellement demande aux parties de collaborer pour créer des codes de conduite et pour s'assurer que leurs actions sont conformes au droit international et n'aggravent pas les tensions en Mer Orientale.
Plusieurs spécialistes ont indiqué que l'ambition de la Chine sur la Mer de Chine Orientale et en Mer Orientale est évidente, car ce pays affirme de plus en plus ses revendications ces dernières années dans ces zones. La question de la Mer Orientale est donc de plus en plus complexe et difficile à résoudre.
D'autres ont affirmé que cette situation est aussi une opportunité pour l'ASEAN et ses partenaires d'acquérir un rôle plus actif dans la recherche de solutions à ce problème. Par exemple, l'Union européenne (UE) peut partager ses expériences pour aider les parties concernées à résoudre leurs différends. Plusieurs participants ont proposé de créer des mécanismes pour gérer les risques de crise et encourager toutes les parties concernées à coopérer pour trouver des solutions.
Ayant pour thème "Mer Orientale : Coopération pour la sécurité et le développement dans la région", ce symposium est placé sous les auspices conjoints de l'Académie de diplomatie, du Fonds de soutien aux études sur la Mer Orientale et de l'Association des juristes du Vietnam.
Il réunit quelque 200 spécialistes d'Asie du Sud-Est, de Chine, de République de Corée, du Japon, d'Australie, d'Inde, des Etats-Unis, du Canada, du Royaume-Uni, de France, d'Italie, de Belgique et de Taïwan (Chine).
Ce symposium annuel, organisé depuis 2009, s'inscrit dans les efforts réalisés pour renforcer les échanges, l'étude des points de vue des experts, ainsi que les consultations politiques dans comme hors de la région sur le problème de la Mer Orientale. Cette année, il se concentre sur divers points que sont les éléments influençant la question de la Mer Orientale, la situation en Mer Orientale et politiques des parties concernées, relations internationales dans le problème de la Mer Orientale, le droit international en matière de revendications maritimes, les solutions et mesures pour instaurer la confiance en mer, la diplomatie préventive... -VNA