C'est ce qu'ont affirmé les participants à la Conférence internationaleen célébration du 10e anniversaire de la signature de la DOC entrel'ASEAN et la Chine.
La conférence, organisée jeudi àPhnom Penh (Cambodge) par le Centre d'études stratégiques asiatiques del'Inde (CASS - Center for Asian Strategic Studies) et l'Institutcambodgien pour la coopération et la paix (CICP - Cambodian Institutefor Coopération and Peace), a regroupé plus de 300 érudits, chercheurs,représentants du corps diplomatique du Vietnam, de Singapour, del'Indonésie, du Laos, des Philippines, de la Malaisie, du Japon, de laRussie et de la Chine.
Les conférenciers ont tiré lebilan des dix ans de mise en oeuvre de la DOC entre l'ASEAN et laChine, proposé des mesures pour régler les litiges et réitéré leurdemande à l'ASEAN et à la Chine d'accélérer l'édification du Code deconduite en Mer Orientale (COC), ce afin d'assurer la paix et lastabilité durable dans la région.
Les interventionsprésentées lors de la conférence ont affirmé que la DOC est un documentimportant, lequel illustre la détermination des parties concernées dansle renforcement de la paix, de la stabilité, de la confiance mutuellepour régler, de façon pacifique, les litiges en Mer Orientale et pourconsolider les relations de partenariat stratégique ASEAN-Chine pour lapaix et la prospérité.
Selon le directeur de CASS, A. B.Mahapatra, la conférence peut proposer de nouvelles initiatives etanalyser les différentes suggestions pour régler les litiges denavigation actuels complexes, notamment en Mer Orientale. Un défi pourla politique diplomatique de l'ASEAN dans la tranformation de la DOC etla rédaction complète du COC.
Selon l'expert cambodgienCheam Yeap, le problème de sécurité et les intérêts économiquescontinuent d'affecter la politique de chaque pays. Cependant, lesprincipes et les règlements du droit international doivent jouer unrôle cadre pour ces politiques.
La meilleure voie pourl'ASEAN et la Chine est de coopérer étroitement sur la base deconfiance mutuelle pour mettre en oeuvre la DOC, respecter lesprincipes de la Charte de l'ONU et de celle de l'ASEAN.
Le directeur de la CICP, Cheang Vannarith, a précisé que la MerOrientale est un problème régional très complexe, demandant uneapproche basée sur la confiance et la loi. Les pays doivent dialogueret discuter davantage pour renforcer la compréhension en la matière.
Le représentant du Vietnam, le docteur Vo Xuan Vinh de l'Institut derecherches de l'Asie du Sud-Est a présenté les principes fondamentauxdu COC que l'ASEAN et la Chine se doivent de signer bientôt.
Les parties participantes au COC doivent affirmer leur engagement pourl'objectif et les principes de la Convention des Nations Unies sur ledroit de la mer de 1982 et du Traité d'amitié et de coopération en Asiedu Sud-Est, pour les cinq principes de "vivre en paix". Elles doiventégalement saisir l'esprit des Directives sur l'application de la DOCsignées en novembre 2011 en Indonésie entre l'ASEAN et la Chine, a-t-ilconclu.
La conférence est arrivée à la conclusion quepour régler de façon fondamentale et durable les risques d'instabilitéen Mer Orientale, les parties concernées doivent rapidement édifier leCOC qui peut remédier aux limites actuelles de la DOC sur la base dudroit international. -AVI

L’Indonésie et l’Arabie saoudite signent un accord de 10 milliards de dollars pour des projets d’énergie verte
Le Fonds souverain indonésien Danantara a signé un protocole d’accord avec ACWA Power, géant saoudien des énergies renouvelables, pour développer des projets dans les domaines du gaz, de l’hydrogène vert et du dessalement d’eau en Indonésie. La valeur totale des investissements envisagés pourrait atteindre 10 milliards de dollars.