Jakarta (VNA) - Le gouvernement indonésien prévoit de dépenser 476.000 milliards de roupies (31,8 milliards de dollars) pour la protection de l'aide sociale alors que le pays passe de la pandémie de COVID-19 à la phase de maladie endémique.
L'Indonesie depense pres de 32 milliards d'USD pour des programmes sociaux post-pandemiques hinh anh 1Les gens achètent de la nourriture sur un marché à Aceh -
province la plus à l'ouest de l'Indonésie.  Photo : AFP/VNA

Le président indonésien Joko Widodo a déclaré que son gouvernement n'annulerait pas brusquement les dépenses massives consacrées aux programmes sociaux visant à aider les personnes et les entreprises à faire face à l'impact économique dévastateur de la pandémie au cours des trois dernières années.

S'exprimant lors d'une récente réunion du Comité national pour la gestion du COVID-19 et la relance économique nationale (PC-PEN), Joko Widodo a déclaré qu'après avoir levé les restrictions fin 2022, l'Indonésie se trouve dans une phase intérimaire dans laquelle elle doit rester prudente, notamment pour décider des mesures économiques.

Contrairement à d'autres pays qui ont récemment connu une forte inflation, selon le président, l'Indonésie a effectivement fait preuve de ténacité jusqu'en 2022 avec une croissance économique de 5,72 % au troisième trimestre de 2022 par rapport à la même période de l'année précédente.

Le ministre chargé de la coordination de l'économie, Airlangga Hartarto, a déclaré que le budget de 476.000 milliards de roupies sera utilisé pour financer divers programmes sociaux tels que des denrées alimentaires de base abordables, une aide en espèces pour les familles à faible revenu et la création d'emplois.

Afin de préserver le pouvoir d'achat de la population pendant la phase de transition et de protéger les groupes défavorisés et autres groupes vulnérables, le gouvernement poursuivra la mise en œuvre de cette initiative.

Le gouvernement indonésien alloue également  178.700  milliards de roupies aux programmes de soins de santé qui seront acheminés par le ministère de la Santé, l'Agence de surveillance des médicaments et de l'alimentation (BPOM) et l'Agence nationale de la population et de la planification familiale. - VNA
Nguyễn Thị Vân Hà source