Les représentants personnels des Chefs d’État et de gouvernement de l’OIF, réunis le 28 juin 2013 à Paris à l’occasion du 89e Conseil permanent de la Francophonie, ont validé la candidature de la ville de Liège, déposée par la Fédération Wallonie-Bruxelles pour organiser, en 2015, le 2e Forum mondial de la langue française.

Le Forum mondial de la langue française permet à la société civile et à la jeunesse des cinq continents de se réunir tous les trois ans, pour débattre des enjeux relatifs à la langue française et réfléchir à son avenir dans un cadre non institutionnel. Il est aussi une occasion de célébrer les multiples expressions culturelles de cette langue, ce pourquoi un important volet de sa programmation est consacré à des festivités et manifestations culturelles.

Le premier Forum mondial de la langue française, qui s’est déroulé du 2 au 6 juillet 2012 dans la ville de Québec, a réuni 1.300 participants de la société civile, en provenance de 104 pays, regroupés pour une semaine d’activités, de témoignages et de débats sur la langue française, sa réalité et son avenir.

Au total, près de 150 artistes ont fait vibrer la ville aux rythmes de la Francophonie. Pour les organisateurs, le succès de l’événement repose tant sur la richesse des échanges entre les intervenants et les participants qui ont assisté aux activités tout au long de la semaine que sur la réponse de la population de Québec qui a été au rendez-vous.

Lors de l’annonce de la tenue du Forum en octobre 2010, le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf avait formulé le souhait «que le Forum mondial de la langue française soit un grand rassemblement de la société civile où toutes les générations, hommes et femmes, groupes organisés ou individus, universitaires, diplomates ou citoyens viennent partager leur amour de la langue française, leurs craintes, leurs ambitions et leurs espoirs».

Les participants ont abordé des questions relatives à l’économie, le travail et la formation, aux références culturelles, à la diversité linguistique et au nouvel univers numérique. De ces échanges s’est dégagé le constat suivant : la langue française est indéniablement une grande langue internationale rassemblant des identités multiples qui coexistent avec les langues nationales, notamment africaines. Pour les participants, l’affirmation de leur identité, dans un contexte de multilinguisme effectif, est un enjeu majeur dans l’espace économique et dans l’univers numérique. - VNA