Hanoi (VNA) – De la gestion du foncier dans les villes à la situation de la pollution et le traitement des déchets des entreprises, en passant pat l’adaptation au changement climatique notamment dans le delta du Mékong, le ministre des Ressources naturelles et de l’Environnement Trân Hông Hà a éclairé les questions pressantes de l’heure, mardi 5 juin devant l’Assemblée nationale.

Les seances de questions-reponses se poursuivent a l’Assemblee nationale hinh anh 1Le ministre des Ressources naturelles et de l’Environnement Trân Hông Hà devant l’Assemblée nationale, le 5 juin. Photo : VNA

Le député Trân Van Minh de la province de Quang Ninh (Nord) s’est interrogé sur l’enfouissement des déchets solides générés par la vie quotidienne dans des sites aménagés, une méthode susceptible d’entraîner la pollution et fait courir des risques en matière de santé publique.

Son homologue Luu Binh Nhuong de la province de Bên Tre (Sud) a précisé que le Vietnam rejette chaque année 12 millions de tonnes de déchets, et ce volume de déchets augmente de 9% en moyenne annuelle, tandis que la gestion des entreprises de traitement  des déchets laisse encore à désirer.

Le ministre des Ressources naturelles et de l'Environnement devrait assumer l’entière responsabilité quand il s’agit des questions environnementales, en particulier des déchets solides, a déclaré le  ministre Trân Hông Hà, évoquant cependant un vide sur le guide des technologies adaptées à la complexité du traitement des déchets locaux.

De nombreuses technologies avancées de traitement des déchets ont mal répondu aux besoins sur le terrain après leur application alors qu’aucune technologie vietnamienne n’a satisfait aux exigences opérationnelles, techniques et environnementales, a-t-il fait savoir.

Le  ministre Trân Hông Hà a indiqué avoir présenté un rapport au Premier ministre, et que son ministère travaille en collaboration avec les ministères de la Construction, des Sciences et des Technologies pour mettre au point des modèles technologiques le plus tôt possible.

Questionné sur des projets inactifs ou inefficaces après l’expropriation des terres pour leur mise en œuvre, et des terres au profit des projets illégalement occupées, le ministre a reconnu que ce phénomène est survenu avant la promulgation de la Loi foncière de 2013, faute de capacités des investisseurs et des mesures de sanction.

Il est nécessaire d’envisager d’ajuster les dispositions différentes régissant la même question de la Loi sur l’investissement et la Loi foncière de 2013, en clarifiant le contenu de l’expiration de la période de 12 mois relative au retrait du projet, a-t-il indiqué le ministre, estimant que ce retrait devrait être suivi de dommages et intérêts restitutoires. 

Dans l’après-midi, le ministre du Travail, des Invalides et des Affaires sociales Dào Ngoc Dung a répondu aux questions des députés sur la formation professionnelle, le marché du travail, la création d’emplois, l’envoi des travailleurs à l’étranger, l’amélioration de la qualité de la formation professionnelle, les soins et la protection des enfants.

Notant que 2018 est une année importante pour la formation professionnelle, le ministre a souligné la nécessité de mettre en place une politique qui vise à rehausser les qualifications et les compétences des ressources humaines du pays. 

Il faudrait, selon lui, doter le pays d’un système de formation professionnelle efficace, réorganiser le réseau de l’enseignement vers une autonomie financière et stimuler le développement de la formation professionnelle, et renforcer les liens entre les entreprises et les écoles et les universités. – VNA