Les négociations sur le TPP sur le point de s’achever
Les 11 Etats parties de l’Accord de partenariat transpacifique (TPP) sans les Etats-Unis avancent vers un accord de libre-échange complet après que la Nouvelle-Zélande a accepté de modifier les lois sur la propriété foncière et l’achat de logements par les citoyens étrangers.
Hanoi,
4 novembre (VNA) - Les 11 Etats parties de l’Accord de partenariat transpacifique
(TPP) sans les Etats-Unis avancent vers un accord de libre-échange complet
après que la Nouvelle-Zélande a accepté de modifier les lois sur la propriété
foncière et l’achat de logements par les citoyens étrangers.

Selon le journal canadien «The Globe and Mail», le compromis de cette semaine évite aux 11 pays d'avoir à renégocier cet ambitieux accord commercial pour répondre aux demandes du gouvernement néo-zélandais dans un effort de contenir le prix du logement.
Il
rapproche également les pays membres d'une importante victoire en faveur d’un
accord de libre-échange qui serait finalisé lors du sommet du Forum de coopération
économique Asie-Pacifique prévu la semaine prochaine dans la ville de
Da Nang au Centre du Vietnam.
"L'élan
vers un accord à la réunion de Da Nang a considérablement augmenté", a
déclaré Kazuyoshi Umemoto, négociateur en chef japonais du TTP.
Les
négociateurs se sont réunis pendant trois jours à Urayasu, à l'Est de la
capitale japonaise, pour affiner les termes de l'accord original à suspendre,
afin de sauver le pacte en marge du sommet de l’APEC au Vietnam.
Après le retrait des Etats-Unis au début de cette
année, les 11 parties restantes visent à conclure un nouvel accord en marge du
Sommet du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC)
2017, prévu début novembre au Vietnam.
Le TPP a été signé en février 2016 par l'Australie, le Brunei, le Canada, le
Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou,
Singapour, les États-Unis et le Vietnam. Ces pays représentent environ 40% de
l'économie mondiale. Les États-Unis se sont retirés de cet accord après
l'investiture en janvier du président Donald Trump. -VNA