Les légumes biologiques représentent environ 10% des cultures maraîchères totale
La production de légumes
biologiques est développée dans de nombreuses villes et provinces.
Beaucoup de zones de culture répondent aux normes VietGap et GlobalGap.
Selon
le vice-ministre de l’Agriculture et du Développement rural (MADR), Mme
Nguyên Thi Xuân Thu, les cultures biologiques représentent de 7 à 8% du
maraîchage.
Actuellement, le contrôle de ces zones,
l’élaboration d’une marque commerciale et la recherche de distributeurs
sont les principaux problèmes. Pour développer ces cultures, Mme Thu a
aussi indiqué que son ministère met actuellement en œuvre un programme
global, des semences à la distribution, en passant par la production,
l’équipement, et la garantie d’origine et de qualité.
Le
MADR a pris, en outre, des politiques d’encouragement pour les
producteurs, promouvant en particulier l’application des hautes
technologies à la production de légumes bio. «Nous étudions aussi des
politiques adéquates pour instituer d’étroites relations entre le
producteur et le consommateur», a souligné le vice-ministre.
Un partenariat avec le ministère de l’Industrie et du Commerce
D’après
Mme Thu, il faudrait réduire la chaîne de distribution. En effet,
aujourd'hui, il y a trop d’intermédiaires entre les producteurs et les
consommateurs, essentiellement de petits commerçants, ce qui entraîne
mécaniquement des prix plus élevés. «Nous nous devons d’améliorer les
conditions de distribution afin de réduire les prix pour le consommateur
tout en élevant les revenus des producteurs», a-t-elle expliqué.
Conformément
à son projet de développement des produits agricoles, le MADR coopère
avec le ministère de l’Industrie et du Commerce (MIC) afin de gérer et
de contrôler toute la chaîne de production, de contrôle et de
distribution des légumes bio. Après certification, ils seront davantage
présents dans les magasins et supermarchés.
Le
vice-ministre Nguyên Thi Xuân Thu a précisé que le contrôle des
producteurs est d’ores et déjà assuré par les services provinciaux et
municipaux de l’agriculture et du développement rural.
En
réalité, 85% des légumes sont consommés sur le marché domestique, la
production répondant aux besoins nationaux. Le dernier Têt traditionnel
en est un bon exemple, durant lequel la demande dépassait l’offre, ce
qui a permis aux consommateurs de bénéficier de prix stables.
Mme
Thu a affirmé que l’équilibre entre l’offre et la demande doit être
assuré, surtout en hiver. Par ailleurs, le ministère élabore
actuellement des normes pour l’exportation des légumes biologiques.
«Nous devrions substituer à nos rizières de faible rendement des
cultures maraîchères, surtout des condiments, des pommes de terre, des
oignons et des choux... pour les exporter dans certains pays d’Asie
comme la République de Corée. En outre, la transformation de légumes
frais pour exportation est un eldorado», a-t-elle conclu. -VNA