La production de légumes biologiques est développée dans de nombreuses villes et provinces. Beaucoup de zones de culture répondent aux normes VietGap et GlobalGap.

Selon le vice-ministre de l’Agriculture et du Développement rural (MADR), Mme Nguyên Thi Xuân Thu, les cultures biologiques représentent de 7 à 8% du maraîchage.

Actuellement, le contrôle de ces zones, l’élaboration d’une marque commerciale et la recherche de distributeurs sont les principaux problèmes. Pour développer ces cultures, Mme Thu a aussi indiqué que son ministère met actuellement en œuvre un programme global, des semences à la distribution, en passant par la production, l’équipement, et la garantie d’origine et de qualité.

Le MADR a pris, en outre, des politiques d’encouragement pour les producteurs, promouvant en particulier l’application des hautes technologies à la production de légumes bio. «Nous étudions aussi des politiques adéquates pour instituer d’étroites relations entre le producteur et le consommateur», a souligné le vice-ministre.

Un partenariat avec le ministère de l’Industrie et du Commerce

D’après Mme Thu, il faudrait réduire la chaîne de distribution. En effet, aujourd'hui, il y a trop d’intermédiaires entre les producteurs et les consommateurs, essentiellement de petits commerçants, ce qui entraîne mécaniquement des prix plus élevés. «Nous nous devons d’améliorer les conditions de distribution afin de réduire les prix pour le consommateur tout en élevant les revenus des producteurs», a-t-elle expliqué.

Conformément à son projet de développement des produits agricoles, le MADR coopère avec le ministère de l’Industrie et du Commerce (MIC) afin de gérer et de contrôler toute la chaîne de production, de contrôle et de distribution des légumes bio. Après certification, ils seront davantage présents dans les magasins et supermarchés.

Le vice-ministre Nguyên Thi Xuân Thu a précisé que le contrôle des producteurs est d’ores et déjà assuré par les services provinciaux et municipaux de l’agriculture et du développement rural.

En réalité, 85% des légumes sont consommés sur le marché domestique, la production répondant aux besoins nationaux. Le dernier Têt traditionnel en est un bon exemple, durant lequel la demande dépassait l’offre, ce qui a permis aux consommateurs de bénéficier de prix stables.

Mme Thu a affirmé que l’équilibre entre l’offre et la demande doit être assuré, surtout en hiver. Par ailleurs, le ministère élabore actuellement des normes pour l’exportation des légumes biologiques. «Nous devrions substituer à nos rizières de faible rendement des cultures maraîchères, surtout des condiments, des pommes de terre, des oignons et des choux... pour les exporter dans certains pays d’Asie comme la République de Corée. En outre, la transformation de légumes frais pour exportation est un eldorado», a-t-elle conclu. -VNA