Les jeunes se débrouillent pour sortir de la crise sanitaire

Pas mal de jeunes n’hésitent pas à travailler à leur propre compte en créant leurs propres entreprises, décidant d’affronter en face la pandémie du COVID-19 plutôt que de continuer à attendre.
Les jeunes se débrouillent pour sortir de la crise sanitaire ảnh 1Nguyên Quốc Son était déterminé à se lancer dans le monde des affaires pendant la période de la crise sanitaire du COVID-19. Photo : CVN
Hanoï (VNA) - Pasmal de jeunes n’hésitent pas à travailler à leur propre compte encréant leurs propres entreprises, décidant d’affronter en face lasituation imprévisible de la pandémie du COVID-19 plutôt que decontinuer à attendre, encore et toujours.

Ancien employé dans l'immobilier avec un salaire relativement élevé,Nguyên Quôc Son, 36 ans, domicilié dans l'arrondisselemnt de Tân Phu, àHô Chi Minh Ville, a quitté son emploi pour fonder sa propre entreprise.Étant donné que son ancienne activité a été impactée dans les horaireset donc le salaire, Son a décidé de démissionner, déterminé à ouvrir uncafé alors même que la pandémie du COVID-19 circulait encore.

Certes, Son estime que démarrer une entreprise en ce moment doit sefaire prudemment. Surtout il est important de trouver un espaceapproprié et de lister les investissements prévus en détail pour ne passe faire surprendre. Depuis l’ouverture il y a un mois, le café de Sonreçoit un flux constant de clients et n’a rencontré presque aucunobstacle.

''Le moment où le café a ouvert, c’était aussi le moment oùl’épidémie éclatait à Dà Nang. J’ai reçu personnellement de nombreuxavertissements sur les risques que je prenais lors du démarrage de mapropre entreprise. Je pense que les affaires sont toujours risquées,donc l'inquiétude est inévitable. Mais il faut y aller étape par étape.J'ai d’abord essayé de trouver un local adapté avec une fourchette deprix raisonnable puis j’ai soigneusement calculé chaque élément, chaqueinvestissement pour ne pas m’inquiéter d’avantage'', assure Son.

C’est le cas aussi de Ngô Thi Thao Huong, 28 ans, domiciliée dans le 9e arrondissement. Elle travaillait dans les médias puis est devenuepropriétaire d'un café. Lorsque l'épidémie a éclaté en février, le caféde Huong pouvait péricliter. Après une pause jusqu'en juillet dernier,Huong a décidé de recommencer à partir du même café qu'elle avaitconstruit mais avec un plan. Afin d’économiser son budget, elle n’a pasembauché et a tout fait elle-même. De plus, Huong a décoré sa boutiquepar elle-même et a beaucoup recyclé puis a partagé ses locauxcommerciaux avec de nombreuses personnes pour réduire les coûts.

Trouver des clients en ligne

Diplômé de l’École polytechnique de Hô Chi Minh-Ville, en ingénieriemécanique, et travaillant actuellement comme employé de bureau, Vo VanDat, 29 ans, domicilié dans l’arrondissement de Binh Tân, désiraitdepuis toujours créer sa propre entreprise. Au moment où la pandémies’est propagée une seconde fois dans le pays, Dat a constaté que lesgens avaient tendance à rester à la maison sur les réseaux sociaux et àacheter davantage en ligne. Par conséquent, le marketing numérique luipermet d'atteindre plus facilement un public plus large. Dat a doncdécidé de démarrer une entreprise sur cette base. Son entreprise estspécialisée dans le conseil, la dénomination de marque et de logo ainsique dans la création de canaux de marketing pour les produits.
Les jeunes se débrouillent pour sortir de la crise sanitaire ảnh 2Ngô Thi Thao Huong a créé son café lors de la crise sanitaire du COVID-19. Photo : CVN

Dat a décidé de construire un modèle d'entreprise allégée, enminimisant les coûts d’investissement. Son équipe est composée, entreautres, d'étudiants diplômés passionnés par le marketing numérique. Sonpersonnel assume de multiples tâches. Il loue un bureau, choisitd'approcher les clients via le formulaire en ligne et attend que leCOVID-19 soit sous contrôle pour investir dans le développement de sonentreprise de manière plus importante. Il se trouve que de nombreuxclients coopèrent avec son entreprise en dépit de la période de crisesanitaire.

''Après de nombreuses années d’études sur le marketing numérique,je vois que c'est la tendance de l'avenir, il existe de nombreusesentreprises sur le marché, mais seules quelques-unes sont efficaces etcréent de la valeur pour les clients. J'ai donc créé une entreprise pourcollaborer avec des partenaires et pour accroître l’identité de leurmarque sur Internet'', a partagé Dat.

Opportunités pour ceux qui ont des initiatives

Cao Trung Hiêu, fondateur exécutif de Dan Tri Soft, a déclaré que leCOVID-19 est encore compliqué et qu’on n’arrive pas à en estimer la fin.La question actuelle est de savoir comment se protéger de l'épidémie,réduire les dépenses et améliorer l'efficacité du travail : ce sont leschoses qui préoccupent la société, selon lui. C'est donc une opportunitépour ceux qui ont une idée de start-up de se lancer immédiatement pourrésoudre les problèmes entrepreneuriaux avec une capacité d'exécutionefficace.

M. Hiêu a partagé que démarrer une entreprise n'a jamais été facile, leplus important est de se connaître soi-même et son équipe : ses forces,ses faiblesses et ses capacités de développement. Ce n'est qu’en nouscomprenant honnêtement et profondément que nous pouvons vaincre lesdifficultés de manière flexible pour nous développer durablement. Plusl'économie est en récession, plus les préparatifs doivent êtreattentifs, la hâte non calculée pour suivre les mouvements des startupsne conduirait qu’à une fin amère. - CVN/VNA
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