Il a cité lors des débats contradictoires une série de documents pour faire toute la lumière sur les actes actes volontaires contraires aux réglementations de l’Etat relatives à la gestion économique, causant de graves conséquences au projet de centrale thermique Thai Binh 2 relevant de PetroVietnam.
Selon l’accusation, l’ancien président du Conseil des membres du groupe PetroVietnam, Dinh La Thang a désigné PVC pour exécuter l’enveloppe EPC (ingénierie, approvisionnement et construction) dudit projet contrairement aux réglementations de l’Etat.
Le projet de centrale thermique Thai Binh 2 a conduit PetroVietnam à signer avec PVC le contrat EPC N°33 et à lui avancer 6.607.500 dollars et plus de 1.312 milliards de dôngs. Mais une fois l’argent décaissé, 1.115 milliards de dôngs ont été utilisés à d’autres fins que celles prévues.
Il a également cité d’autres documents versés au dossier, dont la dépêche officielle N°3894/XLDK-TCKT en date du 9 septembre 2011 de PVC à destination de PetroVietnam, le rapport N°81 au conseil d’administration et au directeur général de PVC dans lesquels les auteurs ont fait état des difficultés financières de PVC.
A la date de signature du contrat EPC N°33, le 28 février 2011, le ratio de solvabilité à court terme de PVC en 2009 et 2010 se situait à < 1, une question que le rapport de PetroVietnam sollicitant l’autorisation du Premier ministre pour désigner PVC comme entrepreneur principal n’avait pas soulevée.
Basé sur les réalités du processus d’audition et de débat au procès, le parquet a complété et modifié certains des points de mise en accusation, en conformité avec le cours du procès et les déclarations des accusés.
Il a donc proposé au jury d’examiner et de réduire la peine à l’encontre de l’ancien vice-président du Conseil d’administration de PVC Nguyên Ngoc Quy. Sur la responsabilité civile, il a demandé au jury de ne pas incriminer les accusés Nguyên Ngoc Quy, Lê Dinh Mâu, Nguyên Manh Tiên et Pham Tiên Dat. – VNA
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