Aux États-Unis,selon un récent sondage, le temps moyen que passe un client dans un caféest d’environ 20 minutes. La plupart d’entre eux y vient pour l’acheterpuis l’emporter. À Hanoi, il est commun de voir des clients passer desheures dans un café.
Le café est arrivé à Hanoi pendantla période coloniale française. Il était alors la boisson desintellectuels de l'époque. Dans les années 1990, le nombre de cafés àHanoi a commencé à augmenter rapidement. De fait, aujourd’hui, vouspouvez trouver les yeux fermés un café dans un rayon de 500m.
La loi de l'offre et de la demande reflète précisément ce phénomène.Les Hanoiens considèrent le café comme un lieu de communication,d’échange, de relaxation. Les travailleurs indépendants, tels que lesvendeurs en ligne, les agents immobiliers... voire les fonctionnaires,sont des clients fidèles. De nombreux types de services et d’histoiressont également échangés au café.
«Mon travail n’a pasd’horaires fixes. Mes partenaires et moi peuvent s’asseoir du matin ausoir au café. Pour moi, c’est à la fois un lieu d'échange et derencontre avec les collègues de travail", indique Dang Tu, vendeur enligne de produits technologiques.
Gaspillage de temps?
À Hanoi, de nombreuses activités se déroulent sur le trottoir. C’estpourquoi, les Hanoiens aiment se poser pendant des heures dans les cafésqui y sont installés.
Toutefois, ce phénomène montre qu’un grand nombre des jeunes et des travailleurs actifs ont trop de temps libre.
«Je ne comprends pas comment les gens peuvent s’asseoir pendant silongtemps. J’ai l’impression que maintenant, l'énergie, l'ambition etl’idéal des jeunes ont disparu. Peut-être, qu’ils ont une vie trop aiséepour ne pas se soucier des tâches de la vie quotidienne. Je trouve quece n’est pas bien de passer trop de temps dans un café. Non seulementles jeunes le font, mais aussi les personnes d'âge mûr", confie lepatron d’un café très connu depuis sept décennies.
Quandles gens n’ont pas de passion et de rêve, l’envie de ne rien faire lesanime. Ils ne veulent pas bouger et se sentent bien à rester dans unlieu fermé pendant des heures. Les échanges de ragots, les doigts qui sebaladent sur Facebook et les regards qui portent sur la rue ..., voilàle quotidien des personnes qui tuent le temps. Bien sûr, c’est le droitde chacun. - CVN/VNA
Trois programmes cibles nationaux ont atteint voire dépassé leurs objectifs
Un rapport du Comité central de pilotage des programmes cibles nationaux pour la période 2021-2025 indique que la réduction de la pauvreté dans les zones peuplées de minorités ethniques a été en moyenne de 3,2% par an. Le revenu par habitant de ces minorités devrait atteindre 45,9 millions de dôngs (1.760 dollars) en 2025, en hausse de 3,3 fois par rapport à 2020.