Dès les premiers jours de la lutte contre le COVID-19, les garde-frontières sont devenus la "ligne de front" pour empêcher la maladie d'entrer et de se propager dans le pays.

Le long des frontières, les garde-frontières se relaient pour que personne ne puisse traverser la frontière du pays sans passer un examen médical et entrer dans une zone de quarantaine.

Pour bien s'acquitter de leurs tâches, les garde-frontières ont subi de nombreux inconvénients. Ils doivent vivre loin de leur famille pendant de nombreux mois, et ne peuvent rentrer chez eux même en cas d'événement important comme l'accouchement de leur femme. Des dizaines de garde-frontières et de soldats ont dû reporter leur mariage.

Tous doivent temporairement arrêter leur travail pour sécuriser les sentiers et les passages illégalement ouverts, afin d'éviter que des maladies pénètrent dans le pays.

Selon le Commandement de la garde-frontière, au 6 avril, il y avait 1.573 équipes chargées de faire de la prévention sur l’épidémie sur 3 frontières, avec un total de 9 253 participants.

La ligne frontière Vietnam-Cambodge compte le plus grand nombre de postes avec 562.

La frontière entre le Vietnam et la Chine compte le plus de forces impliquées, avec 3 090 personnes.

La province d'An Giang est la localité avec le plus grand nombre de groupes, avec 142, qui voient la participation de 795 personnes.

Les groupes ne sont pas seulement responsables de la patrouille et du contrôle des chemins, empêchant les entrées et sorties illégales mais aussi d'échanger régulièrement des informations avec la force de gestion des frontières du pays adjacent en matière de prévention et de contrôle de l’épidémie.

Ils collaborent également avec les comités du Parti et les autorités locales pour faire connaître aux gens les procédures de prévention et de contrôle de l’épidémie.

Les efforts des garde-frontières ont largement contribué au succès global du pays pour prévenir des flambées de COVID-19. - Vietnam+