Un grand souci persistera encore chez les floriculteurs d’ici au Têttraditionnel si les pluies hors saison et/ou les bourrasques de ventsurviennent et traversent les plantations. En effet, par sa nature,l’abricotier est sensible au climat rude. Il est difficile, selon lescultivateurs, de veiller à ce problème lorsque le Têt est tout proche.
En dépit des soins minitueux et plusieurs annéesd’expérience dans la culture d’abricotier, le jardin d’abricotier TuyêtSon, du propriétaire Nguyên Thành Tiên (dans le district de Tân Hiêp,ville de Biên Hoa, province de Dông Nai) a vu de nombreux abricotierss’épanouir précocement.
Nguyên Thanh Tùng, domiciliédans la commune de Tân My Chanh, district de My Tho, province de TiênGiang, lui aussi, soupire à cause du même problème pour 100 des 1.000abricotiers qui sont en préparation pour la commercialisation àl’occasion du Têt.
De son côté, Lê Van Duc,propriétaire d’un jardin d’abricotier dans le district de Hiêp BinhPhuoc, arrondissement de Thu Duc, Hô Chi Minh-Ville, a réagi : «Débutjanvier, des commerçants du Nam Bô occidental sont venus commander mesabricotiers. Parmi eux, un voulait en acheter 150 au prix d’un millionde dôngs le tronc mais je n’ose pas recevoir l’argent à l’avance,n’étant pas très rassuré par les caprices de la météo».
En ce moment, il lui reste encore, dans son jardin, une cinquantained’abricotiers qui valent environ 10 millions de dôngs le tronc, mais 10%d’entre eux sont déjà fleuris abondamment. Il espère que les fleurs desabricotiers restants seront bien en accord avec l’arrivée du Têt. Ilpourra ainsi les vendre à prix élevés car il croit cette année à unepénurie d’abricotiers.
Cependant, le jardind’abricotiers de 5.000 m² de Mme Âu Thi Ngoc, de l'arrondissement de ThuDuc, est tout le contraire. Enthousiaste, elle constate que cette annéeson jardin connaît son plus grand succès depuis les trente dernièresannées. “Malgré les caprices climatiques, mes abricotiers se tiennenttoujours bien, ils s’épanouiront à temps. 99% de mes abricotiers sedéveloppent bien et ne craignent pas l’épanouissement prématuré tandisqu’un tiers des jardins des autres floriculteurs est touché par cephénomène”, a-t-elle confié.
Pour ce faire, elle ainnové dans les techniques de soins pour les abricotiers comme épandredu fumier deux fois par an, utiliser plus d’engrais bio que les annéesprécédentes, ajuster les doses d’épandage d’engrais et de pesticides enfonction des jours ensoleillés et des jours pluvieux. En outre, après lepassage de la pluie, elle suit de près le développement des vers, deschampignons parasitaires pour les détruire.
Jusqu’àmaintenant, elle a vendu 50 abricotiers de grande taille au prix dequatre millions le tronc. Elle a demandé aux acheteurs de les laisserdans son jardin pour qu’elle garantisse les soins et l’épanouissementspontané de cette plante d’agrément. Elle a encore 500 abricotiers degrande taille en attente pour la fête. Elle se frotte les mains àl’avance.
Pour Lê Van Nghinh, propriétaire de 1,2 haavec plus de 7.000 abricotiers de tout genre du 12e arrondissement à HôChi Minh-Ville, cette année le nombre d’abricotiers mis en vente estinférieur à l’année dernière en raison des intempéries. Néanmoins, ilest assez habitué à ce phénomène depuis une vingtaine d’années deculture. En compensation de l’épanouissement partiel du jardin, il croitque les prix de vente augmenteront.
À ce jour, il aempoché 300 millions de dôngs pour 150 abricotiers. L’an dernier, il ena vendu le double, mais cette année de nombreux abricotiers nerésistent pas aux pluies hors saison et ils s’épanouissent très tôt.
“Je n’ai aucun souci, si je ne vends pas ces abricotiers, jecontinuerai de les soigner pour l’année prochaine, plus ilsvieillissent, plus ils rapporteront !”, a-t-il confié. – AVI

De la pêche à l’aquaculture : une révolution verte dans la filière halieutique vietnamienne
Dans le cadre de la transition verte amorcée par plusieurs secteurs de l’économie vietnamienne, l’aquaculture et la pêche ne sont pas en reste. Le Vietnam oriente désormais sa stratégie vers une aquaculture respectueuse de l’environnement et de la santé humaine, afin de minimiser les impacts négatifs sur les écosystèmes côtiers.