Organisée par leministère de la Santé et PATH, une organisation mondiale à but non lucratif desanté publique, cette conférence visait à contribuer, grâce à la communicationet au plaidoyer politique, à assurer un financement durable pour l’éliminationet le contrôle du paludisme, à prévenir le retour de cette maladie et à accéder à de nouvelles méthodes de traitement efficaces.
Au cours des 30dernières années, le Programme national de prévention et de lutte contre lepaludisme a obtenu des réalisations remarquables, selon les données del’Institut national de malariologie, parasitologie et entomologie.
En 1991, lepaludisme a éclaté dans tout le pays avec plus d’un million d’infections, dont 4.646morts. En 2022, le nombre de personnes atteintes du paludisme n’a été que de455, dont un décès. À ce jour, 42 provinces et grandes villes ont été reconnuesexemptes de paludisme.
Cependant, la maladie, qui se propage principalement par les moustiques, sedéveloppe encore de manière compliquée dans de nombreuses localités, menaçantplus de 6,8 millions de personnes.
Selon leministère de la Santé, cette année, les instructions professionnellespertinentes seront revues, ajustées et complétées pour être menées de manièreglobale à travers le pays, ainsi que l’évaluation des progrès de la Stratégienationale contre le paludisme d’ici 2020, avec une vision pour 2030. Parallèlement,le ministère prendra des mesures visant à empêcher le retour du paludisme dansles 42 localités exemptes de cette maladie, tout en améliorant la qualité desactivités de prévention des maladies transmises par les insectes et parasites.-VNA