Le Vietnam respecte toujours les droits de l'homme
C'est ce qu'affirme le docteur Cao Duc Thai de l'Académie nationale de politique et d'administration Ho Chi Minh dans un article intitulé "Critique du point de vue : "L'Etat vietnamien viole de manière flagrante les droits de l'homme et des citoyens" dont un résumé est présenté par l'Agence vietnamienne d'Information (VNA) à l'occasion de la Journée mondiale des droits de l'homme (10 décembre).
C'est ce
qu'affirme le docteur Cao Duc Thai de l'Académie nationale de politique
et d'administration Ho Chi Minh dans un article intitulé "Critique du
point de vue : "L'Etat vietnamien viole de manière flagrante les
droits de l'homme et des citoyens" dont un résumé est présenté par
l'Agence vietnamienne d'Information (VNA) à l'occasion de la Journée
mondiale des droits de l'homme (10 décembre).
La réalité,
écrit le docteur Cao Duc Thai, prouve que la lutte pour la reconquête
des droits de l'homme et des citoyens, ainsi que leur garantie, sont une
des objectifs qui ont été poursuivis durant toutes les périodes de la
Révolution vietnamienne dirigée par le Parti communiste du Vietnam
(PCV). Dans ses programmes et ses lignes, le PCV a toujours considéré la
reconquête et la protection de l'indépendance nationale, de la
souveraineté territoriale, ainsi que des droits de l'homme et des
citoyens, comme l'un des objectifs de la Révolution.
Ainsi, le Programme 2011 mentionne que "la société socialiste que notre
peuple édifie est une société dans laquelle le peuple est riche, le pays
puissant, et la société, démocratique, équitable et civilisée" ;
"l'homme est le centre de la stratégie de développement ainsi que le
bénéficiaire du développement. Le respect et la protection des droits de
l'homme doivent être alliés aux droits et intérêts de la Nation" ;
"L'Etat respecte et garantit les droits de l'homme et des citoyens,
veille au bonheur et au développement libre de chacun. Les droits et
devoirs des citoyens qui figurent dans la Constitution ne peuvent pas
être séparés".
Les forces hostiles et les personnes ayant
des points de vue erronés se sont sciemment méprises sur la
particularité des droits de l'homme. Elles ont régulièrement reconnu de
façon absolue l'universalité de ces droits pour évaluer la situation des
droits de l'homme dans les pays.
L'existence de
l'universalité et de la particularité est une réalité sociopolitique
objective. Reconnaître le lien entre universalité et particularité des
droits de l'homme n'est pas le propre point de vue de l'Etat vietnamien,
cela est reconnu par la communauté internationale dans plusieurs textes
sur les droits de l'homme, notamment la Déclaration de Vienne et son
Programme d'action. Cela signifie que s'il y a une certaine différence -
en matière de législation par exemple - sur les droits de l'homme au
Vietnam et dans d'autres pays, cela n'irait pas à l'encontre de la
position de la communauté internationale à cet égard.
Concernant la responsabilité de protéger les droits de l'homme,
l'opinion commune de la communauté internationale est que ce sont
d'abord les pays et nations qui ont le droit et la responsabilité de les
garantir. Cela s'est concrétisé dans le "droit des peuples à
l'autodétermination" figurant dans la Charte de l'ONU, la Déclaration
universelle sur les droits de l'homme de 1948, et la Convention
internationale sur les droits civiques et politiques de 1966.
L'exercice du droit à l'autodétermination permet aux pays et nations de
choisir leur régime politique, socialisme ou capitalisme, leur système
de parti, multipartisme ou parti unique, leur pensée politique,
marxisme-léninisme, libéralisme, leur législation, qui tous relèvent de
la compétence exclusive de chaque Etat et pour lesquels les autres pays
ne disposent d'aucun droit d'ingérence, y compris l'ONU.
L'une des manoeuvres des forces hostiles pour dénaturer et calomnier
l'Etat vietnamien en matière de droits de l'homme et des citoyens est de
prétendre qu'il ne les respecte pas en les considérant tous comme des
droits absolus, ce qui revient à négliger les devoirs de chacun envers
sa société et son pays. En effet, selon la conception internationale,
les droits de l'homme comprennent des droits jugés "absolus", qui
doivent être garantis en toutes circonstances, et des droits "relatifs"
qui peuvent être limités par l'intérêt de la société...
L'Etat vietnamien a le droit de définir et d'appliquer des "limites"
quelconques, conformément à la loi, à certains droits de l'homme, ce qui
relève de sa compétence conformément à la Charte de l'ONU et au droit
international, y compris en matière de droits de l'homme.
Certains éléments utilisent les droits de l'homme pour affirmer que le
système légal du Vietnam ne protège que le Parti et l'Etat, et non les
droits de l'homme et du citoyen.
Selon le point de vue du
Parti et de l'Etat vietnamiens, la Constitution et la loi vietnamiennes
protègent, à la fois, le régime social, l'Etat de la République
socialiste du Vietnam, ainsi que les droits de l'homme et du citoyen. La
Constitution de 1992 en réglementant la protection et le respect des
droits de l'homme et des droits et devoirs fondamentaux du citoyen,
soulignant à l'occasion que les citoyens ont le devoir de respecter la
loi...
Le fait que le Code pénal de 1999 comprennent des
dispositions sur la protection du régime social et des institutions
nationales y compris dans le champ des droits de l'homme est tout à fait
normal. Les politiques pénales de l'Etat vietnamien, visent, d'une
part, les criminels et, d'autre part et plus important, la stabilité
sociale et les acquis de la Révolution, tout en protégeant le droit à la
liberté et à la démocratie des citoyens. Les concepts de "prisonniers
de conscience" et de "délit d'opinion" n'existent pas dans la
législation vietnamienne.
La réalité de la Révolution du
Vietnam a montré que le Parti et l'Etat considèrent toujours
l'indépendance et la souveraineté nationales, la liberté et le bonheur
du peuple comme l'objectif ultime.
Jusqu'à présent, le
Vietnam est partie à la plupart des conventions internationales sur les
droits de l'homme et les applique, de façon raisonnable, dans son cadre
juridique national.
Les droits civiques et politiques
sont toujours respectés par le Parti et l'Etat et sont effectivement
appliqués. Excepté en cas de guerre, les droits de vote et de
candidature aux élections, les sessions périodiques de l'Assemblée
Nationale et les postes importants de l'Etat sont strictement mis en
oeuvre. Outre la loi sur la presse qui affirme la liberté d'expression
du peuple, l'Etat a promulgué un règlement selon lequel les organes du
gouvernement ont la responsabilité de fournir périodiquement des
informations à la presse.
Aujourd'hui, le Vietnam compte
quelque 700 établissements de presse avec 850 journaux, 68 radios et
télévisions locales et centrales, plus de 80 sites web et des milliers
de pages d'informations et de blogs individuels. Les Vietnamiens,
urbains comme ruraux, ont un accès libre à de nombreuses agences de
presse et chaînes de télévision mondialement connues comme Reuters, BBC,
VOA, AP, CNN..., et utilisent librement des moteurs de recherche comme
Google ou Yahoo...
On ne peut pas nier la réalité qu'en
certaines périodes de la Révolution, le Parti communiste du Vietnam ait
commis des fautes, dont un dogmatisme dans l'étude d'expériences
étrangères. On peut citer ici comme exemples la Réforme agraire
(1954-1956), la "Réforme bourgoise" au Sud après sa libération, ou
encore de certaines politiques d'édification du socialisme suivant les
anciennes conception.
On doit constater que durant les
mandats qui se sont succédés, le système politique a connu une
dégradation de la pensée, de la politique, de la morale et du mode de
vie de certains membres du Parti et de l'Etat, ainsi que des phénomènes
de " groupes d'intérêts", la différenciation entre riches et pauvres au
sein de la société, ainsi que d'autres phénomènes sociaux négatifs. Tous
affectent la garantie des droits de l'homme et du citoyen. Ce n'est
toutefois pas une raison de nier les objectifs et l'idéal du Parti comme
les acquis en matière de droits de l'homme de la Révolution
vietnamienne lors de ce demi-siècle passé.
Le respect et
la garantie des droits de l'homme constituent l'un des critères du
progrès social. La protection du régime socialiste et de l'Etat
vietnamien est la condition nous permettant de surmonter toutes les
difficultés et défis pour parvenir à l'objectif d'un peuple riche, un
pays puissant, une société démocratique, équitable et civilisée. -VNA