Avec 3,260 km de côtes, plus de 3.000 îles et deseaux territoriales représentant trois fois la superficie de ses terres,le Vietnam possède de grands potentiels pour développer l'économiemaritime.
Cependant,selon les experts, pour rendre le pays un pays maritime puissant,l'édification et la propagation du label maritime national s'imposentd'urgence.
Les eaux du Vietnam ont une position géoéconomiquespéciale. En effet, elles se situent sur les routes maritimesinternationales entre le Pacifique et l'Océan indien. Les ressourcesmaritimes et côtières sont abondantes comme le pétrole, le gaz, lecharbon, le fer, le titane et le sable de silice... outre d'énormesréserves de produits de mer.
Il y a une bonne centained'emplacements le long de la côte pouvant abriter un port en eauprofonde ou de transit international. Le pays possède 125 bellesplages, idéales pour la construction de stations touristiques haut degamme.
Grâce à ces avantages, plusieurs zoneséconomiques côtières (CEZs) ont été créées, lesquelles ont contribué àaccélérer le développement économique local comme national. Le payspossède maintenant 14 CEZs d'une superficie totale de terres et deplans d'eau de plus de 627.000 ha. À la fin de 2009, ces CEZs ontattiré 550 projets vietnamiens et étrangers pour un investissementtotal de près de 40 milliards de dollars.
Toutefois,les revenus dégagés de l'exploitation de ces ressources maritimes, quisont non planifiées ou mal contrôlées, demeurent modestes. En effet,selon Vu Si Tuan, chef du Département de gestion, d'exploitation de lamer et des îles, malgré sa qualité de pays côtier, les produitsmaritimes du Vietnam sont presque inconnus sur les grands marchés dumonde. "Le monde ne voit pas encore le Vietnam comme un pays maritime",a-t-il déploré.
Selon Nguyen Chu Hoi, chef adjointdu Département général de la mer et des îles du Vietnam, le Vietnam seconsacre uniquement à l'exploitation des ressources les plus évidentestelles le pétrole, le gaz et les produits de mer, sans s'intéresserencore aux valeurs fonctionnelles des écosystèmes, aux valeursimmatérielles des espaces maritimes comme aux potentiels quereprésentent ses eaux. Il s'agit en effet de ressources pouvantapporter bien plus que de simples ressources matérielles.
Selonle Département de gestion et d'exploitation de la mer et des îles, cesdernières années, l'économie maritime et côtière a contribué à 47-48%environ du PIB national, pour l'essentiel grâce au pétrole et au gaz,aux produits de mer, aux services maritimes (transport et port) et autourisme maritime.
Pour que le Vietnam devienne auplus tôt une puissance maritime, avec une économie maritimereprésentant 53 à 55% de son PIB en 2020, le Département général de lamer et des îles du Vietnam élabore une planification de l'exploitationdes zones maritimes et insulaires afin que les entreprises puissentpréparer ou amender leurs stratégies de développement.
Cedépartement envisage également de créer un logo du label maritime etdélivrer un "certificat vert" pour les zones maritimes, les entreprisesqui exploitent et développent durablement les ressources maritimesnationales.
Le Premier ministre a déjà approuvé lastratégie maritime nationale pour 2020 ainsi que la planification dudéveloppement de l'économie maritime et insulaire du Vietnam jusqu'en2020. -AVI

Le Nord, base arrière décisive dans la libération du Sud et la réunification nationale
Durant la guerre de résistance contre les impérialistes américains pour sauver le pays (1954-1975), le Nord du Vietnam a joué le rôle d’une vaste base arrière stratégique, apportant un soutien politique, militaire, économique et spirituel décisif au champ de bataille du Sud. Ce rôle s’est révélé encore plus crucial lors de l’Offensive générale et du soulèvement du Printemps 1975, contribuant de manière déterminante à la libération du Sud et à la réunification nationale.