Le Vietnam participe activement aux programmes de lutte contre la drogue de l'ONU hinh anh 1L'ambassadeur Le Dung, chef de la Mission permanente du Vietnam auprès de l'ONU prend la parole. Photo: Vietnam+

La Mission permanente du Vietnam auprès de l'ONU, de l'OMC et d'autres organisations internationales à Vienne en Autriche en collaboration avec le Bureau de l'ONU sur la drogue et l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a organisé le 3 mars une exposition de photos sur la lutte contre la drogue.

L'exposition a lieu en marge de la 63e session de la Commission des stupéfiants (CND) des Nations Unies, tenue du 2 au 6 mars.

Prenant la parole lors de la cérémonie d'ouverture, l'ambassadeur Le Dung, chef de la Mission permanente du Vietnam auprès de l'ONU, de l'OMC et d'autres organisations internationales à Vienne, a souligné l'augmentation de la consommation de drogues chez les jeunes, ainsi que ses impacts sur la santé publique et la stabilité sociale.

Il a également souligné le rôle de la famille et de la communauté pour aider les jeunes toxicomanes à cesser de consommer des drogues et à retrouver leur santé et leur esprit.

L'ambassadeur a exprimé l'espoir que grâce à des photos reflétant la désintoxication à domicile dans des pays comme l'Afghanistan, la Côte d'Ivoire, l'Indonésie et le Vietnam, l'exposition donnera un aperçu de l'importance de la méthode de traitement.

A travers l'exposition, les nations, les organisations et les partenaires accéléreront leur processus de coopération afin de valoriser le rôle de la famille et de la communauté.

L'ambassadeur Darmansjah Djumala, chef de la Mission permanente indonésienne auprès de l'ONU et d'autres organisations internationales à Vienne, et Hideo Eno, chef de la délégation japonaise au CND 63 a salué l'initiative de l'ONUDC et de la mission vietnamienne pour organiser l'exposition.

C'est la troisième année que la mission vietnamienne collabore avec l'ONUDC dans cette activité.

Le Vietnam participe activement aux programmes de lutte contre la drogue de l'ONU hinh anh 2Photo: Vietnam+

La Commission des Stupéfiants (CND) de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a tenu sa 63ème session, du 2 au 6 mars 2020, à Vienne en Autriche.

Plus d’un millier de représentants de 131 pays, de 17 organisations inter-gouvernementales, de 97 organisations de la société civile et de la communauté scientifique ont pris part à cette rencontre.

La Commission des Stupéfiants (CND) a été mise en place en 1946 par le Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) pour l’assister dans le suivi de la mise en œuvre des conventions internationales relatives au contrôle des drogues. En 1991, l’Assemblée générale des Nations-Unies a élargi le mandat de la Commission afin de lui permettre d’assumer le rôle d’organe directeur de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime. En rappel, l’ONUDC, créé en 1997, est chargé de la lutte mondiale contre les drogues illicites et la criminalité internationale ainsi que de l’application du programme des Nations-Unies contre le terrorisme.

En vue de remplir la mission qui lui est dévolue, la Commission des Stupéfiants se réunit annuellement pour discuter et adopter un certain nombre de décisions et de résolutions. À la fin de chaque année, la CND se réunit à nouveau afin d’examiner les questions budgétaires et administratives liées à son rôle d’organe directeur du programme des Nations Unies pour le contrôle international des drogues. Enfin, elle tient des réunions intersessions afin de fournir des orientations stratégiques à l'ONUDC.

Au cours de cette 63ème session, les Etats membres ont aussi voté et adopté des recommandations d’ordonnancement de l’Organisation mondiale de la Santé concernant l’établissement d’une douzaine de substances, en vertu des conventions de contrôle des drogues. Toutefois, ils ont reporté, à la reprise de la session en fin d’année, l’examen et le vote de six recommandations relatives à l’utilisation du cannabis et des substances dérivées à des fins médicales et scientifiques. Plusieurs délégations ont appelé à placer également le tramadol sous contrôle. -Vietnam+