Le gouvernement vietnamien est déterminé à mener à bien la prévention et la lutte contre le blanchiment d'argent, le financement du terrorisme, conformément aux engagements internationaux, a affirmé le vice-Premier ministre Vu Van Ninh.

Lors de la 15e Conférence du Groupe Asie-Pacifique sur le blanchiment d'agent (APG-Asia-Pacific Group on Money Laundering), ouverte lundi à Hanoi, le dirigeant vietnamien a souhaité que les organisations internationales s'intéressent aux particularités du système juridique du Vietnam pour analyser et reconnaître ses efforts et résultats obtenus ces derniers temps.

Le Vietnam est déterminé à prendre intégralement de nombreuses mesures, avec l'accent mis sur l'élaboration et le perfectionnement du cadre juridique pour le conformer aux normes internationales. Avant son adhésion à l'APG, le Vietnam a promulgué une Ordonnance sur le blanchiment d'argent. Depuis son adhésion à ce groupe en mai 2007, le Vietnam considère le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme comme des actes pénaux et les a ajoutés en 2009 à la Loi pénale adoptée.

Récemment, en juin 2012, l'Assemblée Nationale a promulgué la Loi sur la lutte contre le blanchiment d'argent qui entrera en vigueur le 1er janvier 2013 et a perfectionné le projet de Loi sur la lutte contre le terrorisme qui sera soumis à l'AN pour adoption en 2013,...

Selon David Shannon, cadre exécutif de l'APG, la conférence vise à réunir les pays d'Asie-Pacifique dans la lutte contre toutes les formes de criminalité et de terrorisme.

Nguyên Van Binh, gouverneur de la Banque d'Etat du Vietnam, a déclaré que le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme constituaient un obstacle et une menace pour la transparence du système financier mondial. Les modes de blanchiment sont très sophistiqués. Aussi faut-il perfectionner le cadre juridique, élaborer des politiques financières pour mener à bien ce combat.

Cette conférence de cinq jours voit la présence du secrétariat de l'APG, des 41 pays membres, d'observateurs et organisations internationales. Particulièrement, elle voit aussi la participation du secteur privé.

Elle se concentre sur l'échange d'informations entre les organes gouvernementaux et les institutions financières, les études sur le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme dans les domaines et secteurs non financiers, le blanchiment des biens tirés de la corruption,... -AVI