Le vice-Premier ministre et ministre thaïlandais des Affairesétrangères, Surapong Tovichakchaikul, a proposé mercredi d'inviterl'Organisation des Nations Unies (ONU) à aider la Thaïlande à résoudrele conflit politique actuel.
Il présentera cette proposition au Centre pour le maintien de la paix et de l'ordre (CMPO).
Surapong a également dit qu'il avait parlé au téléphone avec lesecrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon dans la matinée pour discuterdes moyens de sortir de la crise.
Le même jour, laCommission électorale (CE) de la Thaïlande a déclaré qu'elle demanderaità la Cour institutionnelle de décider qui, elle ou le gouvernement parintérim, peut prendre un nouveau décret royal pour l'organisation denouvelles élections fin avril dans 28 circonscriptions de huit provincesdu Sud où le vote n'avait pu avoir lieu, lesquelles sont le fief del'opposition.
Cependant, le gouvernement par intérim n'apris aucun décret, sauf celui promulgué en décembre 2012 par la Premierministre Yingluck Sinawatra.
Selon Prompong Nopparit,porte-parole du parti au pouvoir, Pheu Thai, si le gouvernement prend unnouveau décret qui neutralise les résultats des élections du 2 février,le Pheu Thai pourrait être dissous.
Le même jour, desmanifestants anti-gouvernementaux se sont rassemblés devant le bureau dela Police royale à Bangkok, exhortant le chef de la police nationaleAdul Saengsingkaew à nommer des agents de police neutres pour enquêtersur les récentes attaques violentes contre eux.
Lesviolences de rue sont devenues quasi quotidiennes dans la capitale où aumoins 24 personnes ont été tuées et plus de 700 autres blessées en prèsde quatre mois de crise politique.
La Première ministreétait mercredi dans la ville de Chiang Rai, dans le nord du pays. Elle adéclaré qu'elle ne participerait pas à la séance d'explications devantla Commission anticorruption (NACC). -VNA