Le théier de Phu Tho renoue avec ses racines

La théiculture du district de Ha Hoà, province de Phu Tho (Nord) cherche un second souffle dans la tradition et le respect de l’environnement

La théiculture du district de Ha Hoà, province de Phu Tho (Nord) cherche un second souffle dans la tradition et le respect de l’environnementDepuis longtemps, le théier est la culture principale de la population du district de Ha Hoà, province de Phu Tho (Nord).

Cet arbre contribue au développement économique et à la lutte contre la pauvreté dans cette région de moyenne altitude.Le théier est cultivé sur les flancs des collines de Ha Hoà depuis les années 1980. «Ha Hoà possède de nombreuses collines basses et une terre fertile, favorable à la culture intensive du théier», explique Lê Thiêt Hùng, président de l’Association des agriculteurs du district de Ha Hoà.

Au début des années 1990, le théier de Ha Hoà a connu les difficultés pour des raisons socioéconomiques. À cette époque, les agriculteurs n’ont pas suffisamment investi dans le développement du théier, hésitant entre sa culture ou celle d’autres plantes comme le caféier. Ils ne considéraient pas cette plante comme une culture essentielle et le rendement du théier et les fluctuations des prix du thé ont ajouté à leur hésitation.

On a vu ainsi à certains moments, des milliers d’hectares de théier laissés en friche, puis remplacés par l’eucalyptus et le styrax, ou encore le manioc. Le théier risquait de disparaître.Après des années de difficultés, le comité permanent du district de Ha Hoà a redonné au théier une place centrale dans le développement agricole local. Il a également défini des politiques de soutien de sa culture et orienté son vers une culture intensive en employant de nouvelles variétés.

Enfin, le district a accordé des crédits à taux préférentiel aux exploitations familiales cultivant cette plante. En 2011, Ha Hoà a ainsi accordé plus de 385 millions de dôngs d’aide financière, permettant de porter la superficie du théier à 30 ha dans l’ensemble du district.À cette période, le prix du thé était en régulièrement hausse.

Par ailleurs, des projets de l’État ont également soutenu le développement du théier à Ha Hoà. Finalement, de toutes parts à Ha Hoà, champs et collines sont recouverts du vert du théier. «Les revenus de ma famille viennent principalement du théier désormais.

Chaque mois, les bénéfices tirés des ventes de thé frais sont de 2 à 3 millions de dôngs», déclare Nguyên Thi Nhung.Les achats de thé auprès des producteurs et sa transformation sont aujourd’hui assez aisés à Ha Hoà. Les feuilles et bourgeons sont achetés aussitôt après la cueillette, chez le producteur ou dans les points d’achat des communes.La transformation du thé est de plus en plus moderne.

Les ateliers sont toujours à proximité de grands champs, et Ha Hoà en compte près de 20 aujourd’hui. En dehors de la Compagnie de thé de Phu Bên, un joint-venture avec une entreprise étrangère, la plupart de ces ateliers est gérée par l’État.Par ailleurs, sur la base de la situation de la production locale de thé, Ha Hoà créée des villages de thé.

En 2008, le village de thé de Chu Hung dans la commune de Âm Ha a été créé. «La superficie de théiers de Chu Hung est de 75 ha, avec un rendement de plus de 48 tonnes l’hectare», a indiqué Nguyên Thành Vinh, chef du village de thé de Chu Hung.Pourtant, le théier à Ha Hoà a encore besoin d’investissements, d’un aménagement et d’une modernisation des technologies de transformation en vue de se donner une meilleure image. – AVI

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