Le Royaume-Uni demande de rejoindre l’accord de libre-echange transpacifique hinh anh 1La secrétaire britannique au Commerce international, Liz Truss. Photo: AFP/VNA

Hanoï (VNA) - Le Royaume-Uni a officiellement demandé lundi 1er février à rejoindre le Partenariat transpacifique global et progressiste (ou CPTPP), devenant le premier pays en dehors des pays membres fondateurs de demander l'adhésion à cet accord.

La demande a été faite par la secrétaire britannique au Commerce international, Liz Truss, lors d’une réunion en ligne avec Yasutoshi Nishimura, ministre japonais chargé des négociations du CPTPP, et Damien O'Connor, ministre néo-zélandais du Commerce et de la Croissance des exportations. 

Le Japon, qui préside la Commission du CPTPP en 2021, et les pays membres ont salué cette décision de Londres, la considérant comme une force motrice pour développer le libre-échange basé sur les règles strictes en matière de commerce et d'investissement. Selon les prévisions, le Royaume-Uni entamera des négociations avec les pays membres ce printemps.

Le CPTPP est entré officiellement en vigueur en 2018, créant ainsi une zone de libre-échange couvrant onze pays: Australie, Brunei, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour et Vietnam. Cette zone représente environ 13% du PIB (Produit intérieur brut) du monde.

Une fois que la Commission du CPTPP aura accepté d'entamer les négociations sur l'adhésion du Royaume-Uni, un groupe de travail d'experts sera créé pour mener les négociations. Au cours du processus de négociation, le Royaume-Uni doit prouver qu'il peut se conformer aux dispositions du CPTPP et doit en même temps négocier le droit de douane avec chacun des 11 membres. -VNA